
Les Frappés
Des récits inspirants qui vont te faire passer à l’action ! Attention, une écoute régulière peut entraîner des changements positifs irrévocables dans ta vie 😈
Animé par Loïc Blanchard, ancien sportif de haut niveau en judo, ex-Apple, coach, préparateur mental et entrepreneur.
Les Frappés
Mon abandon sur le Tor des Géants (350 km)
Mon objectif sportif de 2025, c'était le Tor des Géants, un ultra-trail de 350 kilomètres et plus de 25 000 mètres de dénivelés à terminer en maximum 150 heures.
J'ai pris la décision d'arrêter la course au kilomètre 65, après seulement 20 heures d'épreuve.
Dans cet épisode je vous en dis plus sur ce qu'il s'est passé, mais aussi sur ma préparation et les choix que j'avais fait.
Excellente écoute à vous.
🎙 Les épisodes de podcast auxquels nous avons fait référence sont :
👉 La Diagonale des Fous - Se préparer à la course de ses rêves avec Romain Castiglia et Esther Morreel [PARTIE 2/2]
👉 Épisode #169 - Debrief de course - 360 km sur la SwissPeaks avec Tom, Nico et Clément
👉 Mon récit de la PTL : plus de 300km et 26 000m de dénivelé autour du Mont Blanc
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Hello les frappés, j'espère que vous allez bien. Épisode spécial, débrief du Tor des Géants 2025, à chaud, puisque je suis tout juste rentré de Courmayeur, en Italie. J'ai structuré cet épisode en cinq parties. La première, tout simplement un rappel sur ce qu'est le Thor des géants, les caractéristiques de la course et ce qui en fait une épreuve particulière. En deuxième partie, pourquoi est-ce que j'ai voulu prendre le départ de cette course et quelle a été ma préparation. Troisième partie et je pense que c'est là que ça pourrait être intéressant, ou en tout cas utile pour certains d'entre vous les choix stratégiques que j'ai faits, que ce soit sur le matériel ou l'alimentation. Quatrième partie, mon ressenti sur la course, en tout cas le peu que j'en ai vu. Et en dernière partie, enfin, l'abandon et les apprentissages que j'en tire. Voilà, installez-vous confortablement. C'est parti pour cet épisode. Débrief du Thor des géants 2025. Bien, commençons par le commencement. Qu'est-ce que le Thor des géants? Eh bien, le Thor des géants, c'est une course, un ultra-trail, qui a été créé en 2010 par une organisation du même nom. C'est un petit peu comme l'UTMB. D'ailleurs, quand les gens disent je participe à l'UTMB ou entendent le terme d'UTMB, on pense immédiatement à la course du nom, mais en réalité, il y en a d'autres qui sont organisées par l'UTMB, le Thor, c'est pareil. Quand on dit le Thor, en réalité, il y a le Thor 330, donc le 330 km. Mais ils organisent également d'autres courses, donc le Thor, le tord des géants, puisque c'est de cette course-là dont on parle, créée en 2010,. Je vous le disais, c'est sur le papier 330 km, 24 000 m de dénivelé positif. Dans la réalité, la trace change relativement peu d'année en année et c'est plutôt, en réalité, 350 km pour un peu plus de 25 000 m de dénivelé. C'est une course en semi-autonomie. Donc, ça veut dire qu'il y a des bases-vie. Il y en a 6 au total, à peu près tous les 50 kilomètres, dans lesquels on peut trouver des ravitaillements, une assistance médicale, des podologues, il y a des gens qui sont là pour prendre soin des coureurs et entre ces six bases-vies, on a de multiples ravitaillements qui sont généralement soit des refuges par lesquels on passe, soit des tentes qui sont installées directement sur le parcours.
Loïc:350 km, 25 000 m de dénivelé dans les faits, pour lesquels il faut compléter en moins de 150 heures, sachant que le départ est donné le dimanche matin. Actuellement, il y a deux vagues dont la répartition des coureurs sur ces vagues se fait sur la base des points ITRA, des classements des trailers. La première vague, pour ceux qui ont le plus grand nombre de points, part à 10h du matin, la deuxième vague 2h plus tard tard, à 12h10, qui permet d'étaler un petit peu la course puisqu'il y a un petit peu moins de 1500 coureurs. Donc, ça fait du monde. Sur l'itinéraire total, on a plus de 25 cols à 2000 mètres, avec une altitude maximum de 3300 mètres qu'on atteint, pour la plupart des gens, le deuxième jour.
Loïc:Et cette année, pour vous donner un peu un ordre d'idée, le record de l'épreuve qui a été battu par Vincent Richard était établi en 66 heures et 8 minutes, ce qui veut dire que Vincent, en étant parti le dimanche matin à 10 heures, est arrivé le mercredi à 4 ou 5 heures du matin. Donc, une performance assez hallucinante. Ce qui fait la difficulté et l'attrait du Thor des géants. Donc l'épreuve 330 km, c'est déjà la distance, évidemment, le dénivelé qui est assez important, le fait qu'on a quand même un certain nombre de passages en altitude, que c'est relativement tard dans la saison. Alors, cette année, ça avait même été décalé d'une semaine, une semaine plus tard que d'habitude, donc le départ était le 14 septembre, le dimanche 14 septembre 2025. Ce qui fait qu'on peut être du coup impacté par une météo changeante de fin d'été, orageuse, neige. D'ailleurs, il y a eu de la neige sur certaines des épreuves de la semaine.
Loïc:Évidemment, vu la distance et la durée, quand même une grosse exigence mentale puisqu'il faut gérer le sommeil, en tout cas plutôt le manque de sommeil même, la fatigue, l'alimentation, les douleurs et, comme je vous le disais, des conditions météo changeantes. L'attrait de la course, c'est évidemment la beauté du cadre, des paysages alpins grandioses. C'est donc une course dont le départ et l'arrivée se font à Courmayeur, qui est l'équivalent italien de Chamonix. En fait, d'ailleurs, depuis Courmayeur, vous pouvez rejoindre Chamonix en téléphérique en passant par l'Aiguille du Midi, si les conditions le permettent. Donc, c'est vraiment géographiquement de l'autre côté du Mont Blanc, mais en Italie.
Loïc:Le nom d'ailleurs vient de là. Pourquoi le Thor des géants? Le Thor, je pense que vous en doutez, ça signifie tour ou parcours, parcours en boucle. En patois franco-provençal, patois valdotin, j'ai découvert le terme en préparant l'épisode. Le tracé, c'est une grande boucle autour de toute la vallée d'Aost. Et les géants le terme de géant dans le nom fait référence aux géants alpins qui dominent la région. Il y en a quatre Il y a le Mont Blanc, à plus de 4800 mètres, le Servin, ou Matterhorn, à 4004 mètres, le Mont Rose à 4006 mètres et le Grand Paradis, qui est un tout petit peu au-dessus de 4000 mètres.
Loïc:L' 4000 mètres. Et donc l'idée, c'est que les coureurs fassent le tour de ces géants en contournant ou en frôlant ces sommets mythiques tout au long du parcours. Voilà pour la première partie sur qu'est-ce que le Thor des géants. Deuxième partie pourquoi cette course? Quelle préparation? Alors, la raison pour laquelle je voulais participer au Thor, c'était principalement pour revivre l'aventure que j'avais vécue sur la PTL. Donc, s'il y en a qui sont arrivés récemment sur le podcast, j'avais participé. Je suis devenu finisher de la PTL en 2022.
Loïc:La PTL, c'est une autre course, en tout cas, qui se rapproche du Thor en termes de distance, un peu différente en termes d'organisation, qui était organisée celle-ci par l'UTMB, qui était, pour mon année, un 320 km, 24, 25 000 m de dénivelé, avec seulement deux bases vives. Une course qui est, en termes de distance dénivelée, équivalente, mais qui, en termes d'organisation, est beaucoup plus spartiate, avec, à l'époque, une forte partie de hors-sentier de l'orientation, pas de balise, très peu de bénévoles, et donc c'est une course qui se fait en équipe de deux ou trois. Tous les coureurs, toute l'équipe prend le départ et doit aller jusqu'à l'arrivée ensemble. Et pendant cette course, on a fait de super rencontres avec mon coéquipier, xavier, et on a fini à trois équipes. Enfin, on a fait l'essentiel de la course à trois équipes.
Loïc:On a décidé de se réunir pour rendre les choses un peu plus simples, en tout cas moins compliquées, pour être plus nombreux à faire de l'orientation, pour être plus nombreux pour discuter entre nous, en réalité, pour bénéficier de l'effet de groupe, ce qui a été vraiment une expérience incroyable et c'était finalement la principale motivation pour moi. C'est ce que je voulais essayer de revivre sur le Thor, puisqu'on était plusieurs copains de la PTL à prendre le départ du Thor cette année. Il faut savoir que le Thor, il y a tellement de demandes. La demande est largement supérieure au nombre de dossards disponibles. Donc, il y a un système de tirage au sort Et donc, c'est assez courant sur cette course que des personnes tentent le tirage au sort plusieurs années d'affilée sans jamais avoir la chance de pouvoir décrocher leur dossard.
Loïc:Ce qui veut dire que quand on essaie d'y participer à plusieurs, ça peut rendre les choses compliquées. Et donc, ce qu'on avait décidé de faire avec trois copains de la PTL Tom, nico et Clément c'était de participer l'année dernière à une course du même organisateur, donc du TOR, une course qui, si on la finissait en deçà de la barrière horaire, enfin, d'une barrière horaire je ne me souviens plus exactement si c'était la barrière horaire de la course ou s'il y avait une barrière spécifique pour avoir des dossards pour le TOR des géants. Donc, c'était un 108 km au départ de Courmayeur. Là aussi, 108 km et 6 ou 7 mm de dénivelé qu'on a terminé tous les 4. Et donc, c'est en ayant terminé cette course qu'on a pu avoir accès de manière automatique au Dossard pour le Thor des Géants. Donc, voilà les motivations, c'était principalement celle-ci. C'est pas une course qui me faisait rêver en tant que telle. Par contre, ce qui m'attirait fortement, c'était la possibilité de revivre une expérience humaine incroyable, comme ce que j'avais pu vivre sur la PTL, même si le tord des géants ne se fait pas en équipe et même si j'étais assez conscient du fait qu'on se retrouve forcément seul à certains moments sur ce type de course, peut-être au début, en tout cas, avant de trouver les partenaires de course qui vont bien, qui sont au bon rythme, etc.
Loïc:En termes de préparation, j'ai travaillé avec Romain Castiglia, qui est un ancien invité du podcast, qui nous avait raconté sa Diagonale des Fous sur deux épisodes. Romain on habite pas très loin l'un de l'autre. Il avait participé au premier week-end des Frappés. On a fait la même formation en préparation mentale et donc, il y a eu un super fit et j'ai voulu travailler avec lui.
Loïc:Donc, romain m'a fait une prépa vraiment aux petits oignons, sachant que j'avais quelques impératifs. Je voulais, par exemple, éviter au maximum d'avoir des séances le week-end pour que ça impacte le moins possible ma vie de famille. Et puis, bon, j'ai eu des déplacements pro, etc. Donc, évidemment, comme tout le monde, des impératifs qui ont fait que la prépa a pas été idéale, mais en tout cas, sur le papier, j'ai vraiment pu m'appuyer sur tout ce que Romain m'avait préparé et même si, encore une fois, la prépa n'a pas été idéale pour de multiples raisons, j'ai fait vraiment le max que je pouvais avec les différentes contraintes qu'il fallait que je gère. Voilà, dans les grandes lignes, donc, cette prépa. Je ne vais pas non plus trop rentrer dans les détails, mais c'était une prépa avec différentes montées en charge, différents focus. J'ai goûté aux fameuses navettes dont Romain nous parlait dans son épisode, des allers-retours sur du gros dénivelé en montagne à la Sainte-Victoire. Ça a craché mes poumons.
Loïc:Au final, ça a été vraiment utile puisque, je vous le dirai un peu plus tard, mais on en parlera dans la partie sur l'abandon mais j'ai eu aucune, après 65 km de course, 5000 m de dénivelé, 20 heures d'épreuve, une nuit blanche, aucune courbature, aucune douleur physique, absolument rien. Donc, même si c'était le tout début de la course. Voilà, visiblement, j'étais bien préparé, en tout cas, pour absorber une première charge sur la première phase de la course. Voilà, sur la prépa, sur les choix stratégiques. Alors là, je vais rentrer un peu plus dans le détail. Donc, je n'ai pas une grande expérience de l'ultra.
Loïc:En réalité, je n'avais pas d'expérience en ultra trail, puisque la PTL, on ne peut pas vraiment considérer ça comme un ultra trail. Vu l'organisation de la course, le poids des sacs, on ne court pas sur une PTL. En tout cas, nous, on n'avait pas couru et on était loin d'être arrivés les derniers, on était même plutôt top 30 sur plus de 100 équipes. Donc, même s'il n'y a pas de classement, c'est un bon indicateur pour nous dire que on était quand même au niveau Et malgré ça, on n'a pas pu courir.
Loïc:Donc, première vraie expérience de l'Ultra Trail en tant que telle, sur le Thor des Géants. Pour autant, j'adore aller en montagne. Ça fait des années, même maintenant, malheureusementusement, je peux dire plus d'une décennie, même deux décennies, que je vais en montagne régulièrement. Donc, il y avait un certain nombre de choses stratégiques. Alors, il y en a qui seront peut-être évidentes pour la plupart d'entre vous, mais bon, je vous les partage quand même.
Loïc:C'est comme ça qu'on fait grandir sa caisse à outils pour ses activités outdoor. D'un point de vue stratégique, alors déjà, côté matériel, pour ses activités outdoor. D'un point de vue stratégique, déjà, côté matériel, le premier choix qu'il fallait faire, c'était est-ce que je partais sur du matériel trail ou du matériel montagne. Je m'explique La veste, par exemple, les vestes, veste étanche, veste chaude. Est-ce que je partais sur des modèles plutôt légers, fins, etc. Pour gagner du poids, ou est-ce que je partais sur du matériel vraiment en montagne, une grosse veste Gore-Tex Pro, par exemple, en tout cas triple membrane, une grosse veste deuxième couche, bien épaisse, capuche, etc.
Loïc:Ça, c'était le premier choix à faire, qui avait un impact, puisque, au-delà du poids, il y a aussi le volume. Moi, je suis grand, je fais 1m91, donc si je prenais deux vestes montagne versus deux vestes trail, c'est soit je remplissais l'intégralité de mon sac, qui faisait 24 litres, ou pas, vu les conditions qu'il y a eu en 2025 sur l'UTMB et sachant que je ne me sens pas particulièrement à l'aise en montagne quand les conditions se dégradent. Je ne suis pas habitué à être en montagne sous la neige, le blizzard, les averses torrentielles Et, pour être tout à fait honnête, c'est des conditions qui ne me rassurent pas, qui me font peur, surtout quand on est haut. Et là, vu les conditions, encore une fois qu'il y avait eu sur l'UTMB en 2022, quand j'avais fini la PTL, quand j'avais fini la PTL, on passe par certaines sections du Thor des géants Et quand le Thor, les coureurs du Thor des géants étaient passés quelques semaines après nous, seulement deux ou trois semaines, aux mêmes endroits que nous, ils étaient bloqués dans les refuges à cause de la neige.
Loïc:Personnellement, j'avais fait le choix de matériel montagne. Qu'est-ce que ça veut dire? Ça veut dire que, principalement, les vestes. J'avais une grosse veste d'une marque qui s'appelle Clatermucen, que j'ai eu l'occasion de tester il n'y a pas très longtemps, qui commence à arriver en France, une marque suédoise qui fait du matériel. Alors, eux, clairement, leur focus, ce n'est mais par contre bien pensées, très bien aérées un peu partout, mais une membrane très épaisse. Donc, j'avais ça en veste étanche.
Loïc:J'avais une deuxième couche Simalp, là aussi, un modèle pas vraiment trail, plutôt très épais, un duvet synthétique. Pourquoi duvet synthétique? parce que le duvet naturel, au delà des considérations éthiques, c'est extrêmement compliqué à faire sécher une fois que c'est humide. Et donc, comme là on partait pour une semaine avec des conditions météo, au moment où on faisait le choix de matériel incertain, j'ai préféré partir sur un rembourrage synthétique. Et ensuite alors détail qui peut ne pas en être un les chaussettes.
Loïc:J'avais des chaussettes Simal, là aussi, mais les modèles de randonnée, plus épais que les modèles de trail, et ça m'allait bien parce que, comme les pieds sont mis à mal avec les chocs, etc. Pour moi, il n'y avait aucun intérêt à partir avec des chaussettes synthétiques ultra fines que j'utilise habituellement pour mes sorties trail. Voilà pour le choix stratégique, le premier choix qu'il y avait à faire, en tout cas sur le matériel. Donc, pour moi, ça a été montagne. Ensuite, il y avait un certain nombre d'équipements que je tenais absolument à emmener avec moi, donc bonnet synthétique moulant, pas de bonnet en laine, etc. Pourquoi? Tout simplement, parce que moi, j'ai très vite, très chaud, et les oreilles sont des zones thermorégulatrices importantes. Donc, un bonnet synthétique moulant, ça me permet tout simplement de le relever. Alors, le côté style, il faudra repasser, mais ça me permet de le relever au-dessus des oreilles, par exemple, en côte, la nuit, et d'avoir les oreilles bien dégagées à l'air libre et, du coup, de me réguler comme ça d'un point de vue thermique.
Loïc:Même objectif que le bonnet. J'avais des manchons en mérino. Donc, vous savez, on enfile ça soit au niveau des mollets, soit au niveau des avant-bras, coudes, biceps, et puis on peut les retirer assez facilement. Donc, j'avais ça.
Loïc:L'objectif, c'était d'éviter de perdre du temps à me changer, à enlever mon t-shirt manche courte, mettre un t-shirt manche longue, etc. J'étais en t-shirt manche courte, j'avais mes manchons retroussés au niveau des poignets et hop, dès qu'il faisait un peu frais, qu'il y avait du vent, parce que, dès le premier soir, on a eu vraiment beaucoup col de nuit, et donc, les manchons en mérino, super pratique. La plupart des gens que je voyais en avaient en synthétique. Moi, je préfère le mérino parce que quand on a besoin que ça tienne chaud, ça tient vraiment chaud. C'est une matière qui est très respirante, qui n'est pas vraiment sensible à la transpiration, en termes d'odeur. Donc, ça m'allait très bien. C'est les manchons que j'utilise en vélo, donc utilisation croisée de l'équipement. Autre choix au niveau de l'hydratation. Alors là, c'est très spécifique à moi. J'aime bien, quand je bois, pouvoir aspirer des grosses quantités d'eau.
Loïc:J'ai vraiment du mal avec la suction des gourdes filtrantes ou des flasques de trail et j'ai, pour le moment, jamais réussi à trouver de flasques, en plus de ça, qui ne donnent pas vraiment de goût à l'eau. J'ai dû essayer 4 ou 5 marques différentes. Le goût plus la suction, ça ne m'allait pas trop. Donc, ce que j'ai dû essayer, 4 ou 5 marques différentes, et bon voilà, le goût plus la sucion, ça m'allait pas trop. Donc, ce que j'ai fait, c'est que, là aussi, utilisation croisée du matériel, j'ai pris mes gourdes, mes bidons de vélo en fait, qui rentraient dans les portes bidons de mon sac, et j'en avais 3, 2 de 500ml, 1 de 75, et c'était parfait, très facile à remplir, hyper facile à nettoyer pour mettre la poudre, les électrolytes en format poudre, super simple, là aussi, et quand on a soif, très facile de boire rapidement de grandes quantités d'eau.
Loïc:Côté matériel, je pense que c'est tout. J'avais des bâtons, évidemment carbone. Enfin, je dis évidemment, j'ai croisé des gens qui n'en avaient pas. Je pense que c'est tout. J'avais des bâtons, évidemment carbone. Enfin, je dis évidemment, j'ai croisé des gens qui n'en avaient pas, mais moi, j'avais des bâtons lecky, donc rétractables. J'avais pas de carquois ou de ceinture carquois, je l'avais envisagé, mais bon, ça me gêne pas plus que ça d'avoir les bâtons à la main et donc, une fois qu'on les fixe, on est accroché au bâton et je pense qu'on a fait le tour.
Loïc:Côté équipement, j'avais aussi dans le sac en permanence, un pantalon Salomon étanche, pantalon de pluie. Donc, c'est très léger. Je ne l'ai pas utilisé, même quand il pleuvait le premier jour. Je pense que ça aurait pu servir dans des cols, en plein vent, sur des ascensions très longues, plus donc en mode coupe-vent qu'autre chose. Mais voilà, ça, je l'avais avec moi en permanence dans le sac. J'avais aussi en permanence des gants fins de la marque Odlo. Le bonnet, c'est mal ça, j'en ai parlé. Et en termes de, pour le reste de l'équipement, là aussi, j'avais fait le choix. J'aurais pu vous le dire d'ailleurs, dans la première partie sur le matériel mental versus trail.
Loïc:J'étais pas en short de trail, j'avais un short de randonnée simalpe et sous-vêtements simalpe, l'idée étant que ça facilitait le fait d'avoir des sous-vêtements et pas forcément les shorts de trail avec sous-vêtements intégrés, etc. Ça aurait rendu les changements de tenue plus faciles, plus simples. Et puis, surtout, j'ai que deux shorts de trail. Par contre, j'avais la dose de sous-vêtements, donc je pouvais me changer plus régulièrement dans les bases vie. C'était l'objectif et, en termes de poids, c'était exactement la même chose.
Loïc:Donc, j'étais pas plus lourd avec un short de montagne et un sous-vêtement qu'un short de trail avec tout intégré, en termes de confort, à peu près équivalent. J'ai une petite préférence pour les shorts de trail no-transcript du matériel de trail et bon, ça allait. Mais il y avait plusieurs raisons le confort, l'hygiène, qui faisait que ça m'allait bien de partir en équipement en montagne, et pour le haut t-shirt Merino, là aussi, un mélange Merino synthétique, toujours de chez Simalp, manche courte, et que je complétais par ces fameux manchons. Voilà, en tout cas, ce que j'avais dans le sac au moment du départ en termes de matos, les couvertures de survie obligatoires, etc. Bien entendu. Et du coup, on passe à la nourriture. Qu'est-ce que j'avais avec moi au moment du départ? J'avais plusieurs barres Cliff c'est des barres que j'ai l'habitude de Il n'y a que ces barres-là que j'arrive à manger globalement Et un mélange de cacahuètes pour le salé.
Loïc:Donc pas de gel. Je n'utilise plus de gel depuis 10 ans, je pense. Personnellement, ça ne me convient pas. Donc, nourriture pleine à mâcher, voilà. Et donc, je vous le disais, un peu plus d'un litre et demi d'eau.
Loïc:Sachant que je bois beaucoup, je sais que je suis à 800 millilitres à l'heure en gros efforts s'il fait chaud. Même là, s'il y avait des ravitaux régulièrement tous les à peu près 10 kilomètres, il y avait des grosses ascensions pour démarrer. Il était midi quand je suis parti, avec ce qu'il fallait en eau. Je pense que je vous ai tout dit sur le matériel. Au poignet, j'avais ma Coros Vertix 2.
Loïc:C'est une montre que j'avais achetée pour la PTL, justement pour sa durée de vie, la durée de vie de la batterie, qui est très importante et qui m'avait permis, sur la PTL, d'avoir une trace GPS complète. Je n'ai jamais arrêté la montre, du lundi matin à 8h30 jusqu'au dimanche midi et demi, j'ai la trace complète en une fois. Alors, je sais qu'on peut le faire aussi en découpant plusieurs traces et en les rafistolant dans Strava, par exemple. J'aimais bien cette idée de ne pas avoir à gérer ma montre, de l'allumer et de l'arrêter à la fin de la course. Côté alimentation, donc, je vous l'ai dit, j'étais parti sur plutôt du salé. Non, mais en fait, je vous l'ai dit, l'alimentation, on a fait le tour, toujours dans cette partie 3, sur les choix stratégiques.
Loïc:Ça va faire une transition sur la partie 4, sur la course en elle-même. Ce qui était très clair pour moi avant le départ, c'est que je voulais absolument maintenir une limite de vitesse ascensionnelle de 700 mètres à l'heure. Alors, pourquoi m'en tenir une limite de vitesse ascensionnelle de 700 mètres à l'heure? Alors, pourquoi ça? C'est quelque chose que j'ai découvert justement en préparant la PTL. J'avais interviewé des gens qui avaient participé à la PTL et qui m'avaient dit que le rythme qu'il fallait tenir, le rythme qu'eux avaient tenu et qui leur semblait pertinent, c'était 400-500 mètres à l'heure de vitesse ascensionnelle. Avant, je faisais plutôt des courses routes, ou vraiment pas très longues, ou du triathlon, donc je regardais plutôt ma progression en termes de kilomètres heure. Donc, j'ai découvert cette notion de vitesse ascensionnelle à ce moment là et, en fait, je trouve que c'est hyper pertinent.
Loïc:Sur la PTL, on visait les les 400-500 de mémoire. Faites le test si votre montre vous le permet la prochaine fois, vous verrez 400-500 mètres à l'heure. C'est vraiment pas énorme, mais pour tenir 150 heures, c'est la vitesse qu'il faut. Donc, là, sur le Thor, j'avais une limite absolue de 700 mètres à l'heure. Alors, pourquoi plus élevé que la PTL? Tout simplement parce que je savais qu'a priori, ce serait quand même moins raide, toutes les ascensions seraient déjà 1 sur sentier, alors que sur la PTL, on est souvent hors sentier, ce qui a un énorme impact sur la progression. Et puis, 2, il y a quand même beaucoup plus de ravitaillement sur le tord des géants. Donc, je pensais pouvoir, en termes de fraîcheur, maintenir un rythme un peu plus élevé que sur la PTL.
Loïc:Donc, ça, c'était le premier critère que j'avais en tête 700 mètres à l'heure en vitesse ascensionnelle. C'est le seul d'ailleurs que j'avais en termes de progression, etc. Et puis, sur la gestion de la course, j'envisageais de trois douches dans la semaine, sur la durée de la course, la première à Cogne. Donc, cogne, c'est la deuxième base vie, qui est au kilomètre 100. Et donc, mon plan, en partant à midi, c'était d'arriver à la première base vie autour de 2-3 heures du matin, changer mes chaussettes, nettoyer les pieds bien manger, refaire le plein d'eau, etc. Et de repartir immédiatementà Cogne, 50 km plus loin.
Loïc:Donc, ça, c'était le plan, on va dire. Et ensuite, pour les deux douches suivantes, je n'avais pas vraiment prévu le plus loin, parce qu'il pouvait se passer tellement de choses. Mais voilà, en tout cas, j'avais dans mon sac d'allègement, puisque, avant de prendre le départ, l'organisation nous donne un sac qui faisait 48 litres, précisément pour nous, et dans ce sac, on peut mettre un certain nombre de choses, d'objets, de ce qu'on veut. En réalité, du moment que ça rentre dans les 48 litres Et ce sac, on le récupère à chacune des six bases-vie.
Loïc:Donc, moi, j'avais dans ce sac d'allègement une deuxième paire de chaussures, par exemple, de la nourriture, et j'avais trois sacs étanches, chacun correspondant à tout ce dont j'avais besoin pour une douche. Donc, j'avais pris un savon solide que j'avais découpé en trois. Il y avait tout un kit, en fait. J'avais des serviettes microfibres une par base vie pour que tout se sèche, pour que je n'ai pas besoin de la faire sécher entre temps Des paquets de mouchoirs, j'avais des lingettes. Tout était organisé dans trois sacs différents. Et enfin, dernier point, d'un point de vue stratégie de course, c'est que j'ai pris le départ.
Loïc:J'avais le plan. J'étais quand même au clair sur le fait que le plan pouvait être modifié, que c'était important que je sois capable de modifier ce plan à la volée, pour deux raisons La première, c'est que j'avais s'il y en a qui ne le savent pas, j'ai fait du judo à haut niveau il y a longtemps, quand j'étais adolescent. C'était une expérience fabuleuse, mais ça m'a laissé quelques traces. J'ai les deux ménisques fissurés au genou depuis, qui est régulièrement douloureux, sans que je sache exactement pourquoi. Donc, je passe des IRM quand la douleur devient vraiment trop pénible.
Loïc:À peu près tous les 6-7 ans, j'ai des phases où ça redevient douloureux. Donc, voilà là, j'en ai passé un en début d'année parce que ça redevenait douloureux. J'ai fait une injection d'acide en mai pour essayer de fluidifier un peu le mouvement Et ça allait même dans la phase un peu importante de la prépa. En revanche, début août, j'ai fait une erreur stupide, c'est que j'ai changé mes cales de vélo. Dans mon entraînement, je faisais du vélo, j'ai un gravel que j'utilise soit en gravel, soit en vélo de route Et en changeant mes cales de vélo, j'ai réduit fortement l'intensité de la prépa, spécifique trail, pour essayer de faire en sorte que cette douleur parte. La douleur est partie, mais il y a une gêne qui est restée.
Loïc:En début de course, j'avais décidé de faire straper le genou gauche par les équipes de l'organisation Il y avait des physios au village de départ, des kinés, des podologues, etc. Tout ce qu'il fallait Et donc, moi, j'ai fait straper le genou gauche, un pour me rassurer et deux en anticipation. Voilà pour les choix stratégiques. Je n'avais pas prévu d'en parler, mais je pense que ça peut être intéressant. Le sac d'allègement, je vous le disais, 48 litres. Ce que j'avais là-dedans, c'était une deuxième paire de chaussures. Je suis parti avec un modèle que je connais, que j'ai utilisé sur tout mon entraînement, un modèle de la marque Altra. Donc, j'avais acheté une fois que j'avais à peine cassées, c'est-à-dire que j'avais fait peut-être 10 km avec chacune des deux paires neuves Et pour Je ne sais pas si c'est suffisant, mais je n'ai jamais eu de problème avec ces chaussures-là. Donc, en réalité, j'avais quand même porté quelques heures chacune.
Loïc:J'avais une deuxième paire de chaussures, tout le kit rechange dont je vous avais parlé, de la nourriture, évidemment, du strap. J'avais tout ce qu'il fallait en termes de batterie de rechange pour ma lampe frontale. Je partais avec une Stoolz qui a une durée de vie incroyable. C'est une marque française, mais j'avais les batteries qu'il fallait dans le sac d'allègement. Pas de deuxième paire de bâtons, tout simplement parce que j'en ai pas, que ça coûte super cher et que je ne me sentais pas de réinvestir dans ce matériel. Et j'avais après, principalement le reste du sac des rechanges, un poncho si jamais la météo se dégradait vraiment fortement, que je puisse couvrir intégralement mon sac et moi, leggings d'hiver, des chapeaux pour les journées très ensoleillées.
Loïc:La casquette défrapée est incroyable, mais c'est une casquette trucker, donc en mode filet. Il y a le panneau avant qui est plein, sur lequel il y a le logo défrappé qui est brodé, mais le panneau arrière, c'est un panneau en mode filet, donc, quand on n'a plus de cheveux, comme moi, qui fait, il y a énormément de soleil et qu'on est en montagne, c'est insuff. Insolation sur la fin de la course qui avait détraqué à peu près tout le reste de mon organisme. Donc, là, j'avais un chapeau Simal P1 de chez Buff à bord, assez large pour les journées ensoleillées. Deuxième paire de lunettes de soleil, gants étanches, que je n'avais pas avec moi. Avec moi, j'avais simplement des gants chauds, on va dire, mais assez fins. Et voilà pour le sac d'allège que je n'avais pas avec moi. Avec moi, j'avais simplement des gants chauds, on va dire, mais assez fins. Et voilà pour le sac d'allègement.
Loïc:Des claquettes, très important pour les douches des basses-vies. Très souvent, malheureusement, du fait du nombre de participants et peut-être du manque de lucidité de certains, après quelques heures de course, les douches sont infâmes. C'est hyper sale et donc, marcher sur des surfaces complètement trempées, pleines de mélanges, de boue de crasse, c'est pas terrible, surtout quand, au bout d'un moment, on a des ampoules ou des petites plaies, etc. Donc, des claquettes dans le sac d'allègement. Voilà, vous savez tout.
Loïc:Partie un peu plus longue que ce que j'avais prévu sur les choix stratégiques, mais au moins on est rentré dans le détail et j'espère que ça servira pour certains d'entre vous. La course maintenant, quatrième partie. Je vais essayer de synthétiser tout ça. Super organisation. Le Thor, c'est quand même un gros, gros organisateur de grosses épreuves. Clairement, je ne sais pas à quel point il concurrence l'UTMB en termes de participation, etc.
Loïc:Mais pour avoir été sur les villages UTMB au moment de la PTL, le Thor, rien ne manquait. Il y a une présence médiatique importante, beaucoup de spectateurs. Un village qui est moins, qui donne moins l'impression je vais faire attention à ce que je vais dire pour pas sonner trop critique mais un village départ qui a finalement tout ce qu'il faut, mais qui est assez simple. Il y avait quelques vendeurs. On a pas l'impression qu'on rentre, qu'on est au paradis de l'outdoor marketing avec des centaines de marques présentes, quelques marques présentes, principalement les sponsors de l'outdoor marketing. Avec des centaines de marques présentes, quelques marques présentes, principalement les sponsors de l'épreuve, et pas plus. Un village.
Loïc:Départ très sympa. La manière dont ça se passe, c'est qu'on est arrivé la veille, le samedi, on a récupéré nos sacs d'allègements, nos dossards, préparé tout ça. Le lendemain matin, le jour du départ, on est venu poser les sacs d'allègements, nos dossards, préparer tout ça. Et le lendemain matin, le jour du départ, on est venu poser les sacs d'allègements là où il fallait, pour que les organisateurs puissent ensuite nous les délivrer à chacune des bases-vie.
Loïc:Le départ se fait dans Courmayeur. Donc, là aussi, un peu comme sur l'UTMB ou les autres courses de l'UTMB à Chamonix, et donc sur l'UTMB ou les autres courses de l'UTMB à Chamonix, et donc en deux vagues, comme je vous l'expliquais un peu plus tôt. Et bon, je dois dire que voilà très émouvant. Moi, j'avais fait le départ du GTC, l'an dernier, comme je vous le disais, la course qualificative, en tout cas la course qui permet d'obtenir des dossards pour le Tour des Géants, ça se passait au même. Là, c'est la même chose. Beaucoup d'émotions. Au départ, j'avais, je me suis surpris, j'étais assez ému, prendre le départ à traverser les rues de cette petite ville de montagne, avec plein, plein, plein de gens qui étaient là à hurler des encouragements, à faire sonner des cloches. Vraiment, une ambiance assez folle Et on sort assez rapidement de la ville. On court du coup sur la route jusqu'à arriver au pied de la première ascension, et là, on passe tout de suite, immédiatement, d'une route carrossable à un single.
Loïc:Donc, gros effet de bouchon, et ça monte assez vite, assez raide, en forêt. Et c'est là, en fait, qu'on se rend compte que, même si tout le monde se le dit à chaque fois, la réalité change assez peu. On part trop fort. Donc, là, il y avait des gens. C'est un single, on ne peut pas vraiment se doubler. C'est très raide à droite, la falaise à gauche, il y a quand même des gens qui essaient de passer d'une manière ou d'une autre, de couper les épingles pour déployer une énergie folle pour gagner un mètre, sachant qu'on part pour une course qui va a priori être très, très longue.
Loïc:Donc, le début de la course, le challenge, en fait, c'est d'arriver à rester dans son rythme, ce qui n'est pas évident, parce que, d'un côté, on se dit non, mais c'est bon, je fais ma course, je vais pas me laisser influencer par les autres, mais en même temps, on a 400 personnes derrière, on sait pas si est-ce que je vais, est-ce que je saoule tout le monde, en gros, à me mettre dans mon rythme à ce moment là. Donc, voilà, pas évident, mais c'est vraiment important, je pense, dans ces moments là, de rester sur son plan et de s'écouter. En fait. Donc, là, typiquement, on montait à, en fait, ça allait à cet endroit là, on montait à peut-être 600, 600-650 mètres à l'heure. Donc, on était en dessous de ma limite, mais bon, je voyais que c'était, on était quand même sur le fil de rasoir.
Loïc:Personnellement, ces phases de lancement sur la PTL, ça avait été la même chose sur le GTC aussi, même si la course était beaucoup plus courte, puisque je l'avais fait en 27h, le GTC 100km, j'ai toujours une phase de décharge hydrique monstrueuse, qui est pas très agréable parce que, du coup, je dégouline de partout. Donc, on était là-dedans, enfin, en tout cas, j'étais dans cette phase complètement dégoulinante, puis le temps de prendre son rythme, etc. C'est pas des phases, en tout cas, moi que j'apprécie énormément, je suis bien dans mon rythme après plusieurs heures. Donc, voilà, la course se fait, on arrive à la première avito, kilomètre 19, j'ai déroulé ce que je voulais, tout s'est bien passé. Mais avant d'arriver au kilomètre 19,.
Loïc:Je reprends le plan. Je pense que ça doit être au kilomètre 10 à peine, après la toute première ascension, on fait, on part, on ne fait que on descend un petit peu sur le goudron. Je vous le disais, on arrive sur le single, ça montre aide. Puis, on arrive à un premier col et on descend. Là, je n'exagère pas, je fais 5 mètres, donc 3-4 pas. Je vous rappelle.
Loïc:J'ai le genou gauche qui est strapé, 3-4 pas, douleur type essuie-glace à droite. Bon, sur le coup, je me dis bon, bizarre, parfois, on peut avoir des douleurs temporaires, le temps que le corps s'échauffe, etc. Qui partent. Mais là, c'était quand même très localisé et ça ressemblait vraiment à un essuie-glace. J'en ai eu un seul dans ma vie, c'était à l'autre jambe, à la jambe gauche, il y a 15 ans.
Loïc:Ça finit par s'atténuer un peu, mais je sens qu'il y a toujours une gêne. Je n'y prête pas plus attention que ça, mais en arrivant au premier ravito, je m'assois quelques. Enfin, au premier ravito, un peu sérieux, je m'assois, et quand je me relève, boum, douleur à nouveau à droite. Pas bon ça. Mais là, encore une fois, je laisse tout ça de côté et on repart. Le reste de la course se fait donc, je suis parti à midi.
Loïc:L'après-midi se passe, début de soirée, tout va bien. Je suis dans mon rythme. En étant dans mon rythme. J'apprendrai plus tard, d'ailleurs, que je suis passé de 1000 classements. Je regardais pas du tout le classement, mais c'est un bon indicateur, je pense, d'un certain nombre de choses.
Loïc:Je suis passé d'à peu près 1000ème à 800ème en fin d'après-midi. Donc, ça allait. Encore une fois, je m'alimentais, je faisais attention à m'alimenter, même si c'était un tout petit peu toutes les demi-heures, trois quarts d'heure à peu près. Voilà, la nuit arrive, bruine.
Loïc:Donc, on commence à être un peu mouillé, il y a du vent, etc. Il fait assez froid. Donc, je me couvre, et je savais que ça allait être difficile la première nuit, parce que j'ai pris le départ avec une grosse carence de sommeil, je vous le disais, pour plusieurs raisons personnelles. Enfin, rien de grave, c, j'avais plusieurs projets à gérer en simultané, dont certains qui ont fait que j'ai eu des nuits très courtes pendant plusieurs mois. Avant la course. Je savais que je prenais le départ avec une grosse carence de sommeil. Déjà, la nuit arrive, un peu compliquée. Je sens que je suis déjà fatigué, alors que je ne devrais pas être fatigué à ce moment-là. Mais bon, on arrive au kilomètre 30.
Loïc:Grosse descente, très technique, dans des grosses dalles de pierre, des gros blocs de pierre, en fait, moi, j'adore ce genre de terrain, je trouve ça hyper ludique Et je préfère, voilà, j'adore dérouler là-dedans. C'est moins douloureux musculairement que d'essayer de retenir. Donc, je ne suis pas à essouffler, rien, je suis dans la maîtrise. Je check mon rythme cardiaque, ce que je fais assez peu. Normalement, je suis entre 90 et 110,.
Loïc:Donc, pour une descente technique, franchement, nickel. Il s'avère qu'au final, je gagne 400 places. Donc, tout se passe bien. Et puis, là, on est aux alentours de 22h, 23h. Donc, on a déjà fait plusieurs ascensions, plusieurs courses descentes, et je suis super content parce que je trouve que la course est agréable.
Loïc:En fait, il y a du dénivelé, mais en réalité, ça ressemble pas du tout à ce que j'avais vécu sur la PTL, qui était franchement très difficile, très désagréable, parce que du hors-sentier dans un pierrier, on fait 4 pas en recul de 1, on sait pas par où passer, etc. On est en permanence en train de chercher son chemin. C'est vraiment une autre approche. Là, on suit le sentier, il y a des balises, partout, l'organisation plante des petits drapeaux réfléchissants, même la nuit. C'est extrêmement facile à suivre. Il y a des phases où je me retrouve tout seul. Une fois que la nuit est tombée, j'ai en face de moi C'était laquelle? C'était Bivouacos, zappelli, alors je ne me rappelle plus de cette montagne, mais une ascension qu'on devait faire. Et en fait, je vois devant moi un serpent lumineux de frontal qui est déjà en train de monter. C'est magnifique. Je me dis que j'ai vraiment de la chance, vraiment un début de course agréable, qui se passe super bien.
Loïc:Et puis, on arrive à la première base vie, donc au kilomètre, sur le papier 48, dans l'effet 51, donc déjà, on avait pris un peu de kilomètres par rapport à la théorie de la trace, il est à peine un tout petit peu moins d'une heure du matin. Donc, je suis très content parce que j'avais prévu, en écoutant mon pote Clément, qui avait fait toute l'analyse de la course, le rythme à avoir, etc. Lui prévoyait 12h pour cette première base vie, 12h après le départ, sachant qu'il est bien plus rapide que moi, en tout cas bien plus en forme Et la barrière horaire pour arriver. Donc la base vie de Valgris-Sanche, il fallait y arriver avant lundi matin, 7h. Donc, moi, j'étais parti à midi le dimanche, il fallait que je sois rentré dans cette base vie lundi matin à 7 heures au plus tard, et là, j'y arrive avant 1 heure du mat. Donc, j'ai globalement 6 heures d'avance sur la barrière horaire, donc déjà 1,. Je ne savais pas à quoi m'attendre en termes de barrière horaire. Est-ce que j'allais être limite, pas limite, etc. Donc un hyper rassurant, parce que je n'ai vraiment pas appuyé plus que ça et j'ai 6 heures d'avance dès la première base-vie sur la barrière horaire. Donc, méga confortable.
Loïc:Donc, je suis très rassuré, je suis content, je n'ai pas très faim, mais je fais en sorte de bien m'alimenter. La base une immense tente d'événements sous laquelle ils ont mis des bancs, des tables, etc. Il y a des toilettes, il y a un coin lit avec, je ne sais pas, il doit y avoir plus d'une cinquantaine de lits de camp, des podologues, des kinés, enfin, voilà Vraiment une belle basse vie. Donc, je m'arrête en tout, je crois, une heure, un peu plus d'une heure peut-être, et puis je ne dors pas, je m'allonge dix minutes, et puis je repars. Et là, en fait, je me rends compte assez rapidement que je ne sais pas si c'est la pause qui. Donc, là, on est en train doucement de basculer sur la dernière partie, l'abandon, les apprentissages. Je ne sais pas si c'est la pause ou Je ne sais pas exactement, mais je sens que les genoux à gauche donc, j'avais une gêne même avant le départ, qui est en train de se transformer en douleur rotulienne.
Loïc:Et à droite, j'ai cette espèce de sensation de TFL essuie-glace, couplée maintenant aussi à une douleur rotulienne. Donc, je me dis bon, on verra bien, je suis froid. Enfin, je me suis un peu refroidi, on verra. Je fais mon business, je fais mes petites ascensions Et, en fait, force est de constater que là où, jusqu'à la première base vie, j'avais des douleurs uniquement en descente, dès les premiers mètres de la première descente, qui s'estompaient petit à petit dans la descente mais qui revenaient à la suivante, c'était un peu bizarre en termes d'évolution de l'intensité.
Loïc:Et là, la douleur gêne plus, pas douleur, mais une gêne, plus plus sur le plat, légère douleur en montée, quand ça devient un peu raide, et, en fait, la moindre descente, douleur très forte, je dirais à droite, peut-être 7 sur 10. Donc, ça commençait quand même à m'inquiéter, sachant qu'avant la course, je fais ça là, encore une fois, depuis la PTL, j'ai une liste de conditions, on va dire, que je suis prêt à accepter et d'autres que je n'accepte pas, pour continuer dans une épreuve. La douleur musculaire, la fatigue extrême, les pieds hyper douloureux parce qu'on a des ampoules sur des ampoules, des lésions, etc. Ça, c'est une chose que je suis prêt à accepter. En revanche, je vous le disais un peu plus tôt, je ne suis pas du tout à l'aise en montagne, quand les conditions deviennent apocalyptiques.
Loïc:Donc, je savais que si je me retrouvais dans des conditions que j'estimais dangereuses, ou en tout cas dans lesquelles je n'étais plus du tout en maîtrise, c'était un critère pour arrêter. Et je savais également que, pour moi, encore une fois, endurer de la douleur, voire même de la souffrance musculaire, c'est une chose, de la fatigue extrême, etc. C'est une chose. À partir du moment où j'avais un doute sur les signaux que m'envoyait mon corps et l'impact qu'allait avoir le fait de les ignorer, là, c'était red flag.
Loïc:Et donc là, en partant de la deuxième base vie, j'étais dans cette phase, en fait, j'étais en auto-évaluation de Il se passe quoi, qu'est-ce que c'est comme douleur, en fait? Parce que c'est clairement pas du musculaire, c'est de l'articulaire, sur les deux genoux. Je sais que j'ai les deux genoux abîmés, endommagés, depuis plus d'une décennie, et donc, il se passe quoi Est-ce que ça? donc, pas très rassurant. Et puis, on a, un peu avant le kilomètre 65, on a une immense descente, très technique pour le coup, impossible à courir avec des cordes fixes, très, très raide, assez longue et même chose, les premiers mètres dans cette descente. Donc, on y arrive après une ascension bien, bien raide.
Loïc:Douleur très importante, les deux genoux, et très localisé à droite, au point que et je me considère plutôt comme un duro mal au point que je descends en crabe, en fait sur le côté, parce que c'est tellement raide que en avançant droit, suivant le sentier, normalement chaque fois que je mets du poids, à chaque pas, j'ai une douleur très forte des deux côtés, rotulienne à gauche, à droite, plus TFL à droite. Et donc j'arrive en bas et malgré ça, j'ai un bon rythme. En fait, ça me fait moins mal si je déroule que si j'essaie de ralentir. Donc, je déroule, mais c'est quand même très douloureux. Et en bas, on arrive à. C'est impossible à retenir le nom de ce ravitaillement.
Loïc:Je prends ma fiche à Rheim-Notre-Dame, kilomètre 63, sur le papier, moi, j'étais à 65. Il est 6h du matin À ce moment là, pareil, je la prendrai après. Je suis 600 et quelques. Donc, super progression. Et au delà des genoux, tout va bien. Je suis fatigué, mais ça, je m'y attendais.
Loïc:Je savais que j'avais démarré la course avec une grosse carence en sommeil. Mais tout va bien, je peux m'alimenter. Rien de particulier, pas de matériel cassé. Je ne suis pas du tout surpris par la difficulté de la course, par la technicité du terrain, au contraire même. Je trouve que, par rapport à la PTL, c'est moins difficile. Tout va bien.
Loïc:En revanche, ces genoux, c'est compliqué. Là, je décide de me poser une heure uniquement pour les genoux, parce qu'en soi, c'est un ravitaillement. Il n'y a pas grand monde qui reste très longtemps Pour faire le point. Je suis sûr à 90% que c'est fini à ce moment-là, vu les douleurs que j'ai. C'est pas l'intensité de la douleur, c'est vraiment, encore une fois, le type de douleur où je sens vraiment que c'est articulaire. C'est pas les muscles au niveau musculaire, j'ai rien, j'ai pas les jambes particulièrement dures, c'est articulaire. Et puis, au bout d'une heure, je sais plus pourquoi je me lève, si je prévois d'aller remplir une gourde, je me lève et là, en fait, en me levant, je sens tout de suite c'est bon, les 10% qui me manquaient pour prendre ma décision sont pris, le fait de me lever, la douleur que ça déclenche dans les deux genoux. Je sais que là c'est fini. Donc voilà, on est au kilomètre 65 sur une course qui en fait 350.
Loïc:J'ai des douleurs inattendues qui se sont déclenchées. J'ai plusieurs théories aujourd'hui sur ce qui fait que c'est arrivé, notamment à droite, où je n'avais absolument rien avant le départ. Mais je prends la décision d'arrêter. Avant ça, quand même, je regarde. On va dire que je pense que je me mentais un peu à moi-même, mais je me dis que je vais quand même regarder, refaire le point. Je savais très bien ce qui arrivait.
Loïc:Mais refaire le point sur les sections qui arrivent, en termes de dénivelé, voilà peut-être qu'en m'accrochant un peu plus les sections qui arrivaient, il y avait globalement 8000 mètres de dénivelé négatif en 48 heures, et c'était la deuxième section, certains la considèrent comme étant Donc là, quand je dis section, c'est entre deux bases-vie, puisque c'est là qu'on passe à 3300 mètres. Il y a trois ascensions, je crois que c'est 800 mètres. On redescend 1000 mètres, on redescend 1300 mètres, c'est ça le programme de la journée, dans des sections techniques qui ne sont pas courables du tout, etc. Et donc, si je m'engageais là-ded-vie suivante, donc 50 km plus loin, et donc, à ce moment-là, la décision a été prise, c'est fini. J'ai un des critères sur mon radar qui n'est plus rempli, à savoir risque de blessure durable post-course.
Loïc:Donc, j'arrête Au moment où j'arrête, évidemment pas une décision très agréable. Alors, attention, on relativise tout ça. On parle d'une course à pied, d'un trail que j'ai fait de mon propre gré, la vie de personne née en jeu, voilà, tout va bien, mais ça reste une décision qui n'est quand même pas très agréable, parce qu'il y a eu les six mois de préparation, il y a eu la course qualificative l'année d'avant, c'est une semaine de congé, c'est un gros investissement financier puisque le dossard, uniquement pour rappel, coûte 1000 euros. L'hôtel à l'arrivée, l'hôtel au retour, le péage, le matériel, et puis, quand même, un peu, forcément pour moi, très déçu. Pas de regrets, mais très déçu. Et puis, beaucoup de gens par rapport au podcast, à ma famille, etc. Beaucoup de gens qui suivaient tout ça, déçu, mais encore une fois, assez rapidement, pas de regrets.
Loïc:Même dans les jours qui ont suivi, je suis resté à Courmayeur, sur place, pour pouvoir accueillir les copains à l'arrivée et leur faire l'assistance. Pas de regrets, tout simplement parce que la douleur est toujours là au moment où je registre et donc, je vois pas bien comment est-ce que j'aurais pu éviter un impact négatif durable sur mes genoux en essayant de forcer à travers la douleur sur quasiment 300 km supplémentaires et presque 20 000 mètres de dénivelé. Voilà, donc, voilà pour la conclusion en termes de. Enfin, pour la conclusion, en tout cas, de cette partie abandon, apprentissage. Moi, les apprentissages, c'est que je pense que ce que j'aurais pu faire différemment Alors avant ça, sur, puisque, c'est un impact direct avec les apprentissages, enfin, les apprentissages découlent de ces réflexions.
Loïc:Pourquoi j'ai eu ces douleurs? je pense, quand on sort de Courmayeur, je vous le disais, quand on prend le départ de la course, il y a peut-être un peu moins de 2 km, où on court sur du goudron, en descente, et c'est surtout de la descente, je pense. Je ne cours jamais avec mes chaussures de trail sur du goudron, et encore moins avec un sac. Mon sac était chargé, peut-être 4 kilos. Je pense que j'ai eu là une mauvaise foulée, que je n'ai pas fait attention à ma foulée et que j'ai attaqué avec les talons, ce que je ne fais jamais puisque je cours habituellement plutôt, soit sur la pointe des pieds, voire en tout cas à moitié avant du pied.
Loïc:Donc, je me dis que peut-être que ça, ça va créer un échauffement au niveau du genou droit, accentué par une grosse ascension très raide tout de suite, et que ça m'aurait peut-être déclenché le TFL. Voilà, j'imagine Ça, c'est pour le TFL Sur les douleurs rotuliennes. J'en sais rien, je ne, je ne sais pas du tout. Ce n'est pas quelque chose qui est sorti à l'entraînement jusqu'à ce que je me fasse mal à cause de mes cales de vélo, mais bon, ça c'était uniquement à gauche. Donc, pourquoi c'est sorti à droite, je ne sais pas en termes d'apprentissage. En revanche, ce que je me dis, c'est que je sais que les genoux sont une zone sensible pour moi depuis très longtemps et ça n'avait pas été un problème jusqu'à présent.
Loïc:En tout cas, sur la PTL, j'avais des douleurs musculaires, mais rien de plus aux genoux. Je pense que si je repars et je pense que je repartirai sur le Thor 330 pour ne pas rester là-dessus, je ferai une préparation spécifique sur les genoux pour vraiment les muscler, les renforcer, etc. Parce que, même si là, ce n'était pas de la douleur musculaire, on sait que en ayant une articulation qui est solidement ancrée, entourée de muscles forts, ça aide. Voilà, et et puis, pour le moment, au delà de ça, il faut encore que je me pose, que je vois si je fais des examens un peu plus poussés, etc. Sur tout le reste, l'alimentation, le matériel, etc. Alors, oui, certes, j'ai fait que 65 km de course, 5000 m de dénivelé et 20 heures, mais je ne changerai rien en termes de matériel, d'équipement, etc. J'avais un sac de 24 litres ça, je vous l'avais dit modèle Instinct que j'avais aussi utilisé sur la PTL, qui est génial.
Loïc:Donc, côté matériel, côté approche de la course, côté, par exemple, vitesse ascensionnelle, etc. Je pense que je réduirais même, je me mettrais même une limite à 600 mètres à l'heure en vitesse ascensionnelle dès le début de la course, quitte à me faire doubler, etc. Globalement, je m'en fiche un peu, mais je pense que même 700, c'est encore un peu trop rapide pour tenir dans la durée. Sachant que je suis plus rapide, ma vraie force sur ce genre d'épreuve, c'est les descentes, où je suis à la fois plus rapide et, je pense, en capacité de récupérer de l'énergie plus que d'autres personnes sur les descentes. Donc, il y a vraiment peu d'enjeux pour moi à essayer d'aller plus vite en ascensionnel. Voilà pour les apprentissages sur cette tentative de tord des géants 330 en 2025.
Loïc:La leçon, c'est que, bien évidemment, comme vous l'entendez très souvent sur le podcast, la difficulté, c'est de s'adapter à l'imprévu et puis d'arriver à gérer ces imprévus. Donc, voilà, bon, là l'adaptation. La solution que j'ai choisi pour m'adapter à cet imprévu, ça a été l'arrêt. D'autres imprévus, ça aurait pu être autre chose, mais voilà, il se trouve que, dans ce cas de figure, j'ai préféré reporter le challenge que d'essayer de passer, quitte à ce que ça casse à travers l'épreuve.
Loïc:Voilà pour ce débrief un peu plus long que prévu. J'espère que pour certains d'entre vous, ça aura été intéressant, que vous aurez peut-être appris certaines choses qui pourront vous aider sur la prépa d'autres épreuves que vous envisagez de votre côté. Et puis, ben, merci pour votre écoute. Merci une fois de plus pour votre fidélité. D'ailleurs, c'était absolument génial.
Loïc:J'ai croisé plusieurs d'entre vous à Courmayeur, certains qui faisaient le tort, d'autres qui étaient là pour d'autres activités montagnes qui n'avaient rien à voir, mais voilà, c'était un plaisir. J'étais bien content d'avoir mon suite déf identifié, puisque je ne me baladais pas dans les rues en parlant. Donc, la reconnaissance vocale, ça aurait été difficile, mais voilà, un vrai plaisir de vous avoir croisé. Bravo à toutes celles et ceux qui ont terminé le Thor. Bonne préparation pour la prochaine édition à celles et ceux qui, comme moi, auraient décidé de mettre un terme de manière anticipée à cette course, course. Et puis, d'ici là, je vous souhaite bon repos pour tous les finishers et à très vite pour tous les autres. Ciao les frappés. 1. Dévissez les boulons de la roue. 2. Dévissez les boulons de la roue. 3. Dévissez les boulons de la roue. 4. Dévissez les boulons de la roue. 5. Dévissez les boulons de la roue. 6. Dévissez les boulons de la roue. 7. Dévissez les boulons de la roue. 8. Dévissez les b Sous-titrage ST' 501.