Les Frappés

Entreprendre à 23 ans et permettre aux gourmands de mieux manger avec Eugénie Girardeau (Max de Génie 🧁)

November 21, 2023 Eugénie Girardeau Season 3 Episode 140
Les Frappés
Entreprendre à 23 ans et permettre aux gourmands de mieux manger avec Eugénie Girardeau (Max de Génie 🧁)
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Eugénie est la co-fondatrice de Max de Génie, une entreprise française dont la mission est de permettre à tous les grands gourmands de mieux manger 🧁

Eugénie s'est lancée dans l'entrepreneuriat avec son conjoint Maximeà la sortie de ses études à The London School of Economics, alors qu'elle n'avait que 23 ans 👩‍🎓

J’ai voulu comprendre ses motivations initiales et comment le fait d’avoir grandi dans une famille de meuniers (5e génération quand même 😯) l’a guidé vers ce choix.

Forcément on a parlé d’alimentation et de santé, mais aussi de la place du sport dans son équilibre de vie, ou encore de ses apprentissages en tant qu’entrepreneuse.

Excellente écoute à vous 👨‍🍳

🔎  Quelques sources (en anglais) sur le sujet du sucre :
- Sugar now or cocaine later?
- Intense sweetness surpasses cocaine reward

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Loïc:

Salut, c'est Loïc. Bienvenue sur les frappés, le podcast de celles et ceux qui se dépassent. Chaque semaine, je vous fais découvrir des invités extraordinaires, des femmes et des hommes qui ont osé se lancer et qui se sont donné les moyens d'atteindre leurs objectifs les plus fous. À travers leurs actes, ils nous montrent par l'exemple que tout est possible et qu'on a tous un potentiel exceptionnel, un frappé qui sommeille en nous. Eux se sont autorisés à le libérer. Attention une écoute régulière peut entraîner des changements positifs irrévocables dans vos vies. Pour ne rater aucun épisode, abonnez-vous sur Apple Podcast, spotify ou Deezer. Vous pouvez soutenir le podcast en devenant contributeur sur Tipeee, le lien est en description ce qui vous permettra d'écouter les épisodes en avant première, de rejoindre les visuels mensuels des frappés ou encore d'accéder à du contenu exclusif.

Loïc:

Cette semaine, je reçois Eugenie Girardot, la co-fondatrice de Max de Génie, une entreprise française dans la mission et de permettre à tous les grands gourmands de mieux manger. Moi, ça me parle. Eugenie a créé son entreprise avec son conjoint alors qu'il n'avait que 23 ans et j'ai voulu comprendre ses motivations à se lancer aussi jeune et comment on le fait, d'avoir grandi dans une famille, de menier, la guider vers ce choix de l'entrepreneuriat. Forcément, on a échangé sur d'autres sujets l'alimentation, la santé, mais aussi sur la place du sport dans son équilibre de vie ou encore ses apprentissages. En tant qu'entrepreneuse, allez, enfilez votre plus beau tablier, sortez la farine, allumez les fours. Excellentes, écoutes à vous. Tu sais ce que je me suis dit. La réflexion pour lancer la conversation, c'est qu'il fallait absolument que je me débrouille pour avoir plus souvent des invités qui créent des entreprises comme la tienne, parce que ça me permet de découvrir des recettes de fous. Qu'est ce que c'est que ce fondant au chocolat Incroyable?

Eugénie:

Je suis ravie que ça te plaît, parce que ça fait partie de notre best seller et tu m'avais dit que tu m'avais le chocolat. Donc, je me suis dit dans tous les cas, c'est celui là qui fera en tout cas les heureux quand vous me mangerait. Donc, je suis ravie que tu aimes et ça nous fait très plaisir parce qu'on a développé nous-mêmes les recettes. Donc, c'est d'autant plus chouette quand, justement, on a des retours hyper positifs.

Loïc:

Mais écoute, franchement, bravo. En plus, la cerise sur le gâteau, pour faire un jeu de mots, en cheveux avec la bouffe. C'est que quand je t'envoyais un message que je t'ai dit mais franchement, il est super bon, votre fondant au chocolat, que tu m'as dit que ça avait le même indis ectissimique qu'une carotte. Bon, bah là, je me suis déchéné, quoi? le fondant n'a pas fait long de feu.

Eugénie:

C'est vrai que c'est le principe tu en fait alors, normalement, c'est assez riche en fibres et protéines, donc c'est vrai qu'il est quand même assez à la station. Donc, si tu me dis que t'en as mangé les trois quarts, chapeaux, parce que c'est vrai qu'il est quand même, il est assez à la juite. Mais le concept, c'est quand même que tu peux te faire plaisir. Et alors ça reste évidemment du beurre et un petit peu de sucre, mais c'est bien meilleur qu'un fondant traditionnel.

Loïc:

Yes, bien meilleur en tout cas, au goût excellent et meilleur pour la santé. Donc, j'étais très content de pouvoir en abuser. Ecoute, génie, ça nous fait une super intro. Bienvenue sur le podcast. Je suis très content de te recevoir pour qu'on parle bah, on va parler de plein de choses d'entreprene aria, très certainement de sport, de tradition familiale, peut-être un peu, en tout cas, d'héritage familial. Ça va être super intéressant. Très, très heureux que tu es pu te libérer juste après un salon, le salon du made in France, qui avait lieu ce week-end. En tout cas, au moment on enregistre, Exactement.

Eugénie:

Merci beaucoup. En tout cas, moi aussi, je suis ravi de pouvoir être là.

Loïc:

Eh bah, vraiment, encore une fois merci, parce que je sais que la vie d'entrepreneuse, c'est une vie très pidente et chargée. Merci aussi il faut pas que j'oublie de le préciser parce que c'est quand même grâce à lui que tout ça a lieu. Merci à Sébastien du podcast Parlons de votre mental qui nous a gentiment mis en relation, un podcast sur lequel tu es déjà passé et j'ai écouté ton épisode. Donc ça m'a permis de lister un certain nombre de questions que j'ai hâte de te poser.

Eugénie:

Bon, j'ai hâte aussi.

Loïc:

Première question peut-être. Bah, écoute, on va le faire de manière peut-être chronologique. Je serai que je vais te savoir quelles sont tes souvenirs d'enfance, sachant que tu as grandi dans une famille. Si je me trompe pas, tu as la cinquième génération d'une famille de menier, c'est ça?

Eugénie:

C'est ça exactement alors. C'est un métier assez ancestral aujourd'hui, qu'on représente souvent avec l'âne qui tourne autour du moulin. Mais ça a beaucoup changé. Les moulins, en grande partie, sont aujourd'hui fournis avec de l'électricité et plus avec les roues à eau, où les moulins avant. Donc, moi, j'ai beaucoup passé effectivement de temps dans le moulin, puisque mon papa était de garde, en fait, pour faire tourner le moulin, un week-end, il me semble un week-end sur deux ou un week-end sur trois. Donc, on allait souvent pique-niquer au moulin avec ma maman, avec les petites mules de pierre qui tournaient en même temps. Donc, c'est vrai que c'est des souvenirs pour moi qui sont assez forts, et même pendant les vacances, puisque ma grand-mère a été également menière, donc elle a aussi tenu le moulin pendant très mal de temps suite au décès de mon grand-père, et donc, on a passé beaucoup de temps, même pendant les vacances, dans ce moulin qui fait, voilà, vraiment partie de ma vie et de mon histoire familiale.

Loïc:

C'est le moulin du guet, c'est ça.

Eugénie:

Alors, c'est le Non, c'est un moulin dans le sud de Nantes, ça s'appelle la minautrice huire aujourd'hui, qui est un moulin, en fait, avec beaucoup de mules de pierre, donc des mules de pierre de Sylax. donc c'est encore un mode de fabrication assez ancestral qui préserve encore plus la farine, en fait, plutôt que sur des cylindres assez industriels qui vont chauffer le blé, et donc, c'est situé dans la petite commune de Boussée, dans la loi authentique.

Loïc:

Ok, ok, ok. Et donc, aujourd'hui, les moulins traditionnels, comme celui que tu as connu enfant, enfin, en tout cas le moulin de ta famille, il y en a encore beaucoup. C'est comment est-ce que ça fonctionne? est-ce que c'est un système de coopérative? Je te pose la question parce que moi, là où je suis, là où j'ai grandi, c'est plutôt les moulins à huile. Donc, je vois un peu comment ça fonctionne. Tu vois, les moulins à huile, aujourd'hui traditionnels, au moment de la récolte des olives, tout le monde arrive avec ces caisses, on met tout en commun et puis, selon ce que tu as apporté, tu récupères une certaine quantité d'huile d'olive. Mais est-ce qu'il y a des particuliers qui, aujourd'hui encore, qui utilisent des moulins traditionnels?

Eugénie:

Alors, je pense que oui, il y a toujours aujourd'hui des petits moulins qui fonctionnent soit à la force de l'eau ou éventuellement, la force du vent. C'était le cas également, il me semble, quand mon grand-père a racheté le moulin. Il y avait beaucoup d'agriculteurs, en fait, qui venaient chacun amener leurs blés pour pouvoir le faire moudre. Mais aujourd'hui, c'est plutôt. Il y a des plus ou moins gros moulins, il y a des très gros moulins industriels, évidemment, puisqu'il faut pouvoir lire aussi les grosses entreprises qui vont faire beaucoup de produits industriels avec de la farine et également des plus petits moulins, notamment des moulins sur muls de pierre. Voilà qui existent encore. Il n'y en a plus beaucoup, malheureusement. C'est un savoir qui, aujourd'hui, je veux pas dire que c'est un savoir qui s'perme, mais c'est malheureusement plus beaucoup d'actualité. Il y a plus beaucoup d'école, en fait, pour apprendre à tailler des muls de pierre. Ça reste assez ancestral, mais il y en a encore de quelques ans. Et puis, je pense qu'il y a beaucoup de volonté aussi de la part des gens de pouvoir perpétuer, en fait, ce savoir faire.

Loïc:

Oui, pour faire un petit zoom du coup, avant qu'on parle de ton parcours général et de l'entreprise que tu as créé. Petit zoom sur la farine, par pure curiosité. C'est possible aujourd'hui de trouver en France de la farine entre guillemets fabriquée de manière traditionnelle en France, où c'est forcément une approche industrielle Très bonne question, puisque alors, c'est assez rigolo, parce que c'est un milieu qui fascine beaucoup, le milieu d'amenerie.

Eugénie:

Les gens connaissent évidemment le menier et la petite chanson du menier, tu dors, et à côté de ça, c'est des choses qui sont, enfin, c'est un lieu qui n'est pas très visité. Donc, les gens ont du mal un peu à comprendre comment ça fonctionne et pour autant, il y en a encore beaucoup aujourd'hui des moulins. Je pense que je dirais que alors, je me trompe sûrement dans les chiffres, mais il va peut-être y avoir encore mille moulins aujourd'hui en France. Alors, sûr, c'est évidemment, il y a des gros industriels qui vont faire jusqu'à, enfin, en tout cas, un moulin peut faire jusqu'à, je dirais, 455 centaines de farine par jour, donc une tonne de farine à peu près, pour être représentatif, ça représente une palette de farine.

Eugénie:

Donc ça fait beaucoup. Mais il y a aussi encore des gens qui, justement, alors, soit, par exemple, des paysans meniers qui vont faire leurs blés et avoir un petit, tout petit moulin, en fait, en interne pour faire leur farine et, dans ces cas là, a transformé en fait directement le grain. Donc, oui, évidemment, la farine française, c'est évidemment possible et heureusement, puisque c'est un savoir faire quand même très français, en le pain, c'est vraiment au coeur de notre avenir en France et c'est une, semble que c'est même la baguette et même un skit au patrimoine mondial de l'unisco.

Loïc:

Donc, c'est heureusement qu'on a perpétué quand même, dans ces moulins là, un savoir faire ça me fascine, cette notion de d'activité pour, enfin, d'activité qui se transmettent génération en génération. Tu vois, cette notion de je disais en introduction de déritage familial, de baigner dans un environnement avec un savoir faire qui perdure, à quel point tu dirais que ça, enfin, je veux dire, est-ce que quand on grandit enfant, tu vois petit-fi, est-ce que t'as des souvenirs de conversation avec tes parents, tes grands-parents, qui te parlaient déjà du moulin, de qu'autantiellement ça allait être ton activité à toi? t'as des souvenirs par rapport à ça?

Eugénie:

ouais, alors, j'ai un souvenir qui est assez rigolo, quand, quand on me demandait, justement quand j'étais petite, ce que je voulais faire plus tard, je me disais en fait à tout le monde que je voulais faire comme papa pour pouvoir me rouler dans la farine toute la journée. Assez étonnant comme description. Contrairement aux autres enfants qui voulaient de pompier au médecin, moi je voulais pouvoir me rouler dans la farine toute la journée. Donc, c'est un petit souvenir, en tout cas, que j'ai de mon enfance, que je pouvais communiquer en tout cas autour de moi. Et puis, et finance, et surtout, bah aussi une culture, je pense, une culture du bon pain, une culture de la dépatisserie.

Eugénie:

Enfin, j'ai passé un peu de temps aussi à l'étranger et le bon pain, ça m'a beaucoup manqué, c'est quelque chose qui est très ancré, en fait, aujourd'hui, je pense, chez moi, et c'est vrai que je je mesure la chance que j'ai de pouvoir, en tout cas, avoir mis un pied dans, dans une industrie française qui est assez ancestral et qu'il faut, qu'il faut vraiment protéger et, en tout cas, perdurer. Pourquoi tu?

Eugénie:

penses que c'est important de la faire perdurer parce que ça fait partie de notre histoire, je pense en france, ça fait partie de notre savoir-faire, ça fait partie voilà, on est fiers aujourd'hui, en tant que français, de pouvoir présenter une baguette de tradition, des croissants. C'est connu de façon internationale et et c'est un beau métier, c'est vraiment un métier qui au coeur de notre alimentation et je pense que ça permet de nourrir les gens aussi de avec une matière première de base. Entre guillemets donc, on a un certain devoir aussi de pouvoir justement faire mieux manger entre les gens. Aujourd'hui, dans une société où beaucoup de nos aliments sont ultra transformés.

Eugénie:

Donc, je pense que c'est voilà, il ya un devoir, en fait, de l'industrie agroalimentaire de base c'est pas du tout péjoratif ce que je dis, mais sur ces, sur ces ingrédients, en fait, au coeur de notre alimentation, de pouvoir justement implanter une alimentation vers le mieux manger en préparant l'échange, je suis tombé sur un article, je sais plus sur quel, sur quel site c'était, mais dans lequel tu sites l'oms et qui, visiblement, dans un rapport recent, explique que on consomme 4 fois trop de sucre par rapport, par rapport à la recommandation.

Eugénie:

Recommandation de l'oms, ça, c'est une state globale où c'est particulier à la france alors, je sais qu'aujourd'hui, alors, en moyenne, il semble que sur la france en tout cas, effectivement, on consommerait environ 100 grammes de sucre par personne et par jour. Je pense que c'est plus. Alors, je connais pas exactement les statistiques sur d'autres pays, mais en france, 100 grammes de sucre. Alors, quand j'en parle, les gens me disent mais non, en fait pas moi, c'est pas possible, je consomme pas 100 grammes de sucre par jour. On a fait les calculs sur une journée assez traditionnelle où quelqu'un pense éventuellement bien manger, ça va très vite. C'est à dire que manger des carottes crappées, par exemple industrielles, au déjeuner, déjà, dans ces carottes frappées, souvent, les industrielles vont rajouter du sucre. Donc, c'est déjà 5 grammes de sucre, 6 grammes de sucre dans la charcuterie, il peut y avoir de sucre dans les sauces pour les pattes, il peut y avoir de sucre dans les céréales du petit déjeuner.

Eugénie:

Alors ça, ça, c'est, ça commence à être de plus en plus connu, en tout cas des consommateurs. Mais un enfant, petit déjeuner, peut déjà dépasser sa dose quotidienne. Ça peut être entre 20 et 25 grammes de sucre, déjà, rien comme dans un bol de sucre réel. Donc, aujourd'hui, on consomme rapidement 100 grammes de sucre par jour. Même, je pense, un yaourt au fruit, par exemple, je crois qu'on est déjà à presque 13 grammes de sucre. Donc, ça va très, très vite. Et aujourd'hui, l'organisation mondiale de la santé recommande, justement pour éviter des pathologies sur le long terme comme l'obésité, le diabète de type 2, le surpoids et les maladies curde vasculaire, de consommer uniquement 25 grammes à peu près de sucre par jour et par personne. Donc, 25 grammes, c'est effectivement quatre fois moins que la moyenne qu'on sait aujourd'hui. Et ce qui est compliqué, c'est qu'aujourd'hui, les aliments sur le marché nous poussent fortement à consommer du sucre. Et ça, aujourd'hui, le sucre dans notre alimentation, c'est simple pour les alinos réels, parce que ça coûte pas très cher, c'est un produit qui va être un conservateur naturel.

Eugénie:

Donc ça permet de conserver les produits plus longtemps et c'est aussi très addictif. Donc, en fait, quand on mange un produit sucré, on a envie de revenir. C'est le système de récompense. Donc, évidemment, que les industriels de l'agroalimentaire ont tout intérêt à mettre du sucre dans dans leur produit puisque, voilà, on a envie de revenir. Et c'est assez, assez, assez dingue quand on regarde souvent la composition même des produits salés. Ça peut être des chips, ça peut être, voilà, de la charcuterie, ça peut être beaucoup de biscuits appéritifs. C'est, c'est effrayant, aujourd'hui, et c'est pas contre notre volonté, je pense que c'est. Voilà, on nous a longtemps dit que le grê est mauvais pour la santé. Donc, on a remplacé ce gras par du sucre et malheureusement, aujourd'hui, on en consomme beaucoup trop.

Loïc:

C'est vrai que quand tu commences à regarder dans le détail, je sais plus exactement ce qui a déclenché ça. Mais j'ai commencé à faire un peu attention. J'achète très peu de, globalement, de produits transformés, etc. Mais quand ça m'arrive, je regarde. C'est hallucinant. Comme tu dis, le saucisson, tu regardes, mais même non, mais là, je vais pas citer de région, mais pour être à l'air, pour être aller faire plusieurs fois un grand sentier de randonnée français qui se trouve sur une île, tu vois, je regardais du coup des saucissons, soit disant, tu vois, traditionnelles, machins fait sur l'île, etc. Tu regardes des ingrédients. Déjà, ils sont importés, et dans les ingrédients, sirop de glucose, sucre abusé dans le pain, dans le pain, et pas le pain de mi, hein, bon, ça, c'est le pain de mi, c'est évident.

Loïc:

Mais des baguettes, les carottes à pés transformés, comme tu dis, les toutes, les viande vendues en sauce, enfin, c'est complètement dingue aussi. Il y en a absolument partout. Pour continuer à faire attention, il y en a partout. C'est fou. Je crois que dans le maïs, en ce que j'avais vu, ouais exactement maïs en boîte, boum t'as du sucre.

Loïc:

C'est dingue c'est friant.

Eugénie:

Et alors nous, bon, quand on a regardé, quand on a vraiment commencé à regarder, ça aussi, même dans la pâté pour chat, on s'en rend du compte aujourd'hui on était dans la pâté pour chocs et réel.

Eugénie:

Donc, alors, je crois que c'est un chercheur de bordeaux, justement, qui avait fait une étude sur des rats, qui avait testé, en fait, l'impact du sucre et de la cocaïne sur les rats et en fait, qu'il y avait mis deux petites gourdes pour voir, en fait, lequel était, entre une mèle, plus addictif des deux et les rares revenait même plus au sucre qu'à la cocaïne. Donc, c'est pour dire à quel point, en fait, le sucre et addictif aujourd'hui et déclenche justement système de récompense dans notre cerveau, puisque c'est presque plus addictif que de la cocaïne. Quoi, ouais?

Loïc:

j'avais vu aussi. Alors, je sais pas que c'était à bordeaux, je pensais que c'était une étude américaine, mais bon, il y en a peut-être eu plusieurs, mais j'avais vu les conclusions de cette étude aussi et qui était, en tout cas, moi, celle que j'avais vu. J'essaierais de retrouver l'article, puisque c'était une vraie recherche scientifique, c'est fondé, etc. Moi, il y en avait une qui avait été faite aux états unis, et donc c'était bien la cocaïne. Mais il y a aussi eu des études avec l'héroïne et la méta en fatamine. Donc, je crois que le, le pouvoir addictif de l'héroïne et de la méta en fatamine est bien super à celui de la cocaïne.

Loïc:

Et en fait, malgré ça c'est les rares de ces études préférées le sucre au point de… et préférait même le sucre à l'eau. C'est-à-dire qu'ils étaient capables de se laisser mourir de soif, littéralement, pour continuer à consommer du sucre. C'est-à-dire qu'ils avaient le choix dans l'étude soit ils allaient chercher du sucre, soit ils allaient chercher de l'eau. Ils ne pouvaient pas faire les deux. Et quand tu lis ça, tu te dis mais enfin, c'est incroyable, du coup, qu'on est autant partout et y compris… enfin, y compris Dans tous les cas. C'est un scandale, mais quand tu vois à quel point on en retrouve dans tous les aliments pour les enfants. Enfin, c'est fou quoi. Et au-delà des aliments, tu vois les pubs qui sont autour de ça. Globalement, tu vois manger un pitch ta vie va être pleine d'énergie. Bah non, c'est de la merde. En fait, c'est plein de sucre. Surtout pas, ne file pas ça à tes enfants. Quoi tu vois?

Loïc:

Donc je m'emporte, mais c'est un sujet que je trouve complètement fou. J'ai un peu l'impression que c'est dans les années après guerre, c'était la cigarette. Y a un énorme lobby des cigarettes. Tu vois, c'était cool, c'était le truc un peu viril. En gros, t'es sportif, bah, il faut que tu fumes, t'es à la classe, il faut que tu fumes. J'ai un peu l'impression que ça va être le combat, dans quelques temps, de nos générations. Tu vois, on se dira mais comment on a pu communiquer à ce point de manière aussi positive sur cette cochonnerie qu'est le sucre?

Eugénie:

Je pense que c'est encore une fois une question de lobby mais peut-être qu'on viendra et j'espère qu'on viendra dans quelques années à une taxe sur le sucre. Ça se fait déjà dans certains pays aujourd'hui. Ah, oui.

Eugénie:

Je pense que c'est dans les pays nordiques, et je crois qu'il y a même en Angleterre, ils viennent de l'implanter, il me semble, sur les Soudas notamment, et j'espère qu'on y viendra puisque aujourd'hui, c'est, je crois qu'en France, aujourd'hui, il y a à peu près 5 millions de personnes diabétiques, donc à peu près un million qui ne le savent pas. Donc, je crois qu'il y a 4 millions officiellement diagnostiqués et ça coûte des De type 2. De type 2 exactement De type 2.

Eugénie:

Alors, sur le diabète, il y a à peu près, généralement 90% des gens qui sont diabétiques de type 2 et plutôt 10% des gens qui sont diabétiques du type 1. Donc, encore une fois, attention à la différenciation, puisque le type 1 étant une maladie autoimmune qui n'est absolument pas liée, justement, à une surconsommation de sucre, et ça, il faut le rappeler puisque, malheureusement, beaucoup de gens, de diabétiques de type 1 sont confrontés à oui, c'est parce que tu es diabétique parce que tu as mangé trop de sucre. Non, c'est pas vrai. Et pour le coup, le diabète de type 2, c'est aussi beaucoup de facteurs environnementaux, dont l'alimentation, l'acidental. Il y a d'autres facteurs qui, aujourd'hui, sont rentre en jeu, comme l'environnement, la pollution, le stress, etc.

Eugénie:

Mais voilà, aujourd'hui, le diabète de type 2, ça représente des milliards pour la sécurité sociale tous les ans, et c'est un vrai problème de santé publique, puisque ça coûte très, très cher à la sécurité sociale. Et alors, je crois que la statistique, c'est même qu'il y a une personne qui meurt toutes les 6 secondes dans le monde à cause du diabète. Donc, c'est une épidémie mondiale aujourd'hui, le diabète est une maladie qui tue énormément de gens aujourd'hui. Donc, j'espère que ça viendra, puisque c'est un vrai problème de santé publique et ça coûte très cher à notre société. Donc, j'espère que cette taxation, effectivement, arrivera bientôt. Mais j'ai fois en pas mal de petites sociétés, justement, qui se lancent aujourd'hui et qui vont essayer de faire bouger un petit peu les lignes. Et voilà, je pense qu'à plusieurs on y arrivera.

Loïc:

À quel moment, du coup, est-ce que tu vois tout ce que tu viens d'évoquer, ces connaissances, cette prise de conscience sur l'état un peu lamentable de notre alimentation globale? à quel moment est-ce que tu t'es rendu compte de ça? Est-ce que déjà dès ton enfance, du fait que tu vois du milieu dans lequel t'as grandi, cette notion de bien manger était relativement ancrée? ou est-ce que c'est à la création de ta société que tu as un peu découvert le potorose, on va dire.

Eugénie:

Oui, c'est une bonne question. Alors, moi, j'ai eu beaucoup, beaucoup de chance et je le dis parce que c'est malheureusement pas le cas dans toutes les familles aujourd'hui j'ai eu des parents qui cuisinent beaucoup. Donc, on a eu beaucoup de chance avec mon frère, on n'a jamais mangé d'ingrédients on va dire ultra transformés, ce qui, je pense, a déjà pas mal joué dans notre enfance. Et le déclic, ça a été surtout, il y a à peu près cinq ans, un peu plus même, je me suis retrouvée un déjeuner, en fait, avec mes grands-parents, mes cousins et le pari Brest. Je suis semi-Bretonne, donc, évidemment, le pari Brest, c'est une vraie histoire d'amour. On avait un pari Brest en bout de table et mon grand-père qui faisait, à l'époque déjà, du viabète de type 2.

Eugénie:

Regardais le pari Brest avec des grands-vues en se disant je meurs d'envie d'y toucher, mais je sais que je vais faire exploser ma glycemi et j'ai trouvé ça assez frustrant, puisque la pâtisserie, pour moi, ayant grandi quand même dans une famille de menier, c'est vraiment un moment de partage. On mange rarement une pâtisserie seule. Donc, j'ai trouvé ça assez frustrant de pas avoir mon grand-père pouvoir se faire plaisir avec cette pâtisserie. Donc, je me suis beaucoup intéressée, justement, à trouver des alternatives avec un impact réduit sur la glycemi, justement pour pouvoir partager avec lui une pâtisserie.

Eugénie:

Et en faisant le sujet, on s'est rendu compte que c'était effectivement un vrai sujet pour les personnes qui faisaient du diabète, mais pas que En faisant aussi beaucoup de sport à côté. C'est vrai qu'on a l'attention à ce qu'on mettait dans notre assiette, mais on s'est rendu compte qu'en général, effectivement, on se met trop de sucre et que l'impact, en fait, sur la glycemi concernait effectivement pas que les personnes qui faisaient du diabète, mais tout le monde, puisque c'est une régulation hormonale, et que, sur le long terme, justement, si on fait trop travailler notre pancréas, on pourra avoir du diabète de type 2. En gros, le déclic a été vraiment sur ce midi là, avec le pari brest en bout de table.

Loïc:

Parce que c'est à ce pari, brest du coup, que tu dirais que c'est ça qui t'a décidé, en tout cas, qui était la première pierre de Max de Géni, l'entreprise que t'as créé.

Eugénie:

Oui, c'est ça. Alors, avec d'autres facteurs évidemment, à côté, on a fait que on souhaitait aussi mettre en valeur les farines du moulin familial, et puis que nous, déjà, de base, avec Maxime, conjoint et associé, on cuisinait déjà plus sainement, entre guillemets donc, on avait déjà un pied dans la nutrition. Mais oui, voilà, je pense que ce fameux pari brest, effectivement, qui a déclenché cette envie de pouvoir permettre à tous les grands gourmands de mieux manger.

Loïc:

J'adore le slogan, ça me parle carrément.

Eugénie:

Et normalement ça parle à beaucoup de gens.

Loïc:

T'évoquais juste à l'instant le sport. Vous faisiez quoi comme sport, déjà avec Maxime?

Eugénie:

Alors, à l'époque, moi, je faisais, alors, j'ai fait beaucoup d'équitation et j'ai je faisais du rugby parce qu'il est complètement excellent. Il est assez, assez atypique. J'ai fait longtemps du rugby à 7, puis à 15, et ensuite, en fait, on s'est mis bon à suite à pas mal de blessures. On va pas se mentir sur le rugby. Je suis pas un gros gabarit, donc j'ai été malheureusement un petit peu blessé de partout. Et donc, suite à rugby, on s'est lancé dans le triathlon, il y a à peu près quatre ans maintenant.

Loïc:

Ok, jusqu'à des formats.

Eugénie:

À la fireman, tu m'as dit Format à la fireman cette année et cette année il faut le format Ironman, si tout va bien.

Loïc:

Ah oui, c'est vrai. Nice, c'est ça Exactement. C'est quand déjà Nice. Le 16 juin Ok donc là, vous avez attaqué déjà la prépa, j'imagine.

Eugénie:

On a déjà attaqué la prépa bon après, sur du volume pas trop intense pour le moment, pour se préserver un petit peu, mais la prépa est déjà lancée et on espère en tout cas, pouvoir au moins le finir, et dans les sens, potentiellement, qu'on s'est fixé.

Loïc:

L'idée, c'est de finir ensemble, tous les deux.

Eugénie:

Non, pas du tout. Alors, maxime roule beaucoup mieux que moi et court mieux que moi aussi. Donc, il partira devant, il n'y a pas de soucis. Mais en plus, je le laisserai aller à son rythme. Je sais que c'est un peu compliqué, sur des épreuves comme ça, de pouvoir casser son rythme et d'attendre. Donc, il n'y a pas de soucis. Sur la promenade des anglais, je sais que le parcours se croise beaucoup, donc, on allait vraiment se croiser, j'espère, sur la course à pied.

Loïc:

Et t'as quel objectif, toi, en termes de chrono?

Eugénie:

Alors, si tout se passe bien, j'aimerais bien le faire en moins 11h30.

Loïc:

Ah, ouais quand même.

Eugénie:

Tout se passe bien, après, on verra. C'est le premier Iron Man, donc tout peut se passer. Il peut faire une chaleur écrasant à Nice, comme d'habitude, donc on verra.

Loïc:

Ok On verra l'autre. Oui, du coup, entre le moment, ou entre ce fameux Paris-Brest et tes souvenirs d'enfance que t'évoquais un peu plus tôt, qu'est-ce que? quel a été ton parcours, notamment d'un point de vue formation professionnelle, etc.

Eugénie:

Oui, alors, moi, je suis originaire du sud de Nantes, donc au même endroit que le Moulin. J'ai été au lycée à Nantes en internet, puisque j'étais un petit peu loin dans ma campagne nantese, ce qui m'a permis aussi de bien grandir, je pense à cet âge-là et ensuite, je suis partie directement en Angleterre, donc pendant deux ans enfin, pour faire mon bachelore, en fait, à l'université de ce sexe. J'ai pris, donc, j'ai fait deux ans, j'ai pris un an de cesures où je suis allée travailler aux us, à New York, et j'ai fini ma troisième année du coup, à l'université de ce sexe et ensuite, j'ai fait un master à London School of Economics, à Londres, un MST en management, pendant un an. C'est très intense, génial.

Loïc:

Et pourquoi l'étranger et pourquoi l'angleterre?

Eugénie:

C'est encore une fois une très bonne question. Alors, je pense que j'aurais besoin de grandir aussi, peut-être en maturité. Alors, l'internat m'avait déjà pas mal fait grandir de ce point de vue là, mais j'étais très timide, j'avais besoin vraiment de mes panneurs. Je pense aussi dans un autre milieu, je voulais pas spécialement faire de prépa, ça m'intéressait pas spécialement pour une école de commerce, si je voulais vraiment toucher à l'international, puisque j'ai une maman qui a beaucoup travaillé aussi à l'international. Donc, c'était un minute qui me plaisait beaucoup. Et pourquoi l'angleterre? Parce que c'était la possibilité de pas être trop loin non plus de la France, de pouvoir revenir de temps en temps et puis, en même temps, en parallèle, de pouvoir apprendre l'anglais de façon fluente entre vignettes.

Loïc:

Oui, c'est vrai que c'est un autre sujet sur lequel il y aurait beaucoup à dire l'apprentissage des langues en France. Tu? te rends compte, quand tu mets un pied à l'étranger, que tu crois que tu baragouines un peu l'anglais, puis en fait pas du tout, c'est compliqué et c'est vrai que ça sort de la zone de confort aussi, je pense de pouvoir être complètement immergé aussi dans une culture différente.

Eugénie:

Et c'est vrai que moi, ça m'a beaucoup appris à titre personnel et je ne regrette absolument pas et au contraire, je le conseille beaucoup. Ça a été une super expérience pour moi, à titre de développement personnel en tout cas.

Loïc:

Alors, justement comment tu ferais la synthèse de ces trois expériences. D'abord, ton bachelor. C'était quoi? l'université de Su-sex.

Eugénie:

Dans la vie de Brighton.

Loïc:

Ok, donc cette première expérience, puis ensuite ton stage à New York. Alors, tu l'as pas précisé, mais si j'ai bien fait mon travail de recherche, tu as déjà mis un pied, à ce moment là, dans le milieu de l'agroalimentaire, puisque tu travaillais pour les galettes saint Michel, c'est ça.

Eugénie:

C'est ça exactement. C'est à dire que j'ai adoré, c'était super. Donc, oui, sur les trois, comment est-ce que je pourrais le résumer? Alors, la première année d'université en Angleterre, alors c'est assez surprenant. C'est un petit peu comme la fac en France On n'a pas beaucoup de cours, on a une quinzaine d'heures de cours, mais ça demande beaucoup de travail personnel.

Eugénie:

Donc, c'est vrai que ça fait plutôt pour des élèves, je pense, qui sont assez matures dans le mode de travail. On n'a pas beaucoup de suivi, enfin, pas beaucoup suivi, c'est pas vrai, mais il faut pouvoir être enfin manager son temps entre l'immé aussi, et faire le travail personnel à côté, puisque quand on n'a que quinze heures de cours, entre guillemets on a beaucoup de travail personnel à côté. Donc, il faut être capable de pouvoir le faire. Donc, ça a été une très bonne expérience avec une première année où, là, c'était plutôt une année d'adaptation, je pense, sur le côté culturel, le côté langue, le côté université en Angleterre, qui était assez différent de ce qu'on avait pu avoir en France.

Eugénie:

Sur mon année de saisure, malheureusement, à l'époque, c'était pas encore très, enfin, on en faisait pas beaucoup en France, et j'ai trouvé que ça avait été extraordinaire pour moi au niveau, justement, développement personnel, puisque j'ai beaucoup appris déjà dans un autre pays, à plusieurs dizaines de milliers de kilomètres de chez moi, et j'ai beaucoup appris pour pour la suite, c'est à dire que j'ai beaucoup grandi en maturité. C'était beaucoup plus concret pour moi de reprendre les cours en troisième année. J'avais déjà vécu beaucoup de choses à titre professionnel et c'est vrai que ça a été une année très, très riche et je trouve que c'est dommage. Aujourd'hui, on ne fait pas assez, en tout cas à l'époque on ne fait pas assez en France.

Eugénie:

C'est vrai que ça faisait prendre, entre guillemets, un an de retard, mais à titre développement personnel, et moi j'ai trouvé ça super. Et sur la dernière année, du coup, sur LSI, ça a été je vais beaucoup travailler ça a été très dense au niveau des cours. Enfin, au niveau du niveau, ça a été assez dense. J'ai eu des professeurs absolument fabuleux qui ont été très inspirants. Et si alors je pense que aujourd'hui, sur les cours dans des universités anglo-saxonne un peu préciseuse comme celle-ci, c'est alors on y va peut-être pas pour les cours, c'est un peu bizarre ce que je veux dire. Alors on apprend plein de choses super, mais c'est vrai que LSI, par exemple, c'est assez, c'est pas très concret, entre guillemets, c'est beaucoup de recherche, c'est très académique.

Eugénie:

Par contre, on apprend un mode de travail, on apprend beaucoup de savoir, de savoir être. On est encadré, en fait, par des professeurs qui sont très inspirants, par des élèves qui viennent de partout. J'avais des gens qui venaient, je pense, que dans ma classe, sur une trentaine de personnes, on doit être 17, 18 nationalités. Donc ça, c'est extraordinaire et c'est beaucoup d'ouverture d'esprit aussi et beaucoup de gens qui ont beaucoup d'ambitions dans plein de domaines différents, qui sont très intéressants. Donc, c'est vrai que ça a été une année riche aussi de ce point de vue là, au niveau personnel si je ne me trompe pas, c'est quand même petit détail qui a son sa méga importance.

Loïc:

C'est là que tu as rencontré Maxime?

Eugénie:

il me semble non alors, on s'est rencontré un peu avant, justement, l'université de ce sexe à varecton, pour la troisième année, quand je suis revenu justement des états unis, et on s'est rencontré effectivement là-bas, et ce qui nous a aussi donné envie de nous lancer, c'est que, justement, ces universités anglo-saxon, il y a beaucoup de d'extrace scolaire entre guillemets et les anglo-saxons sont quand même assez entrepreneurs.

Eugénie:

Donc, on avait notamment une association d'entrepreneurs d'entrepreneuriat, avec la possibilité, en fait, de créer des projets des faux projets, entre guillemets qu'on pouvait présenter à des juries et si le projet a été retenu, en fait, le projet pouvait être financé par par certains investisseurs. Donc, on a eu l'occasion, en fait, à deux reprises, de travailler ensemble sur ce type de projet, ce qui nous a permis de savoir, en fait, qu'on était capable de travailler ensemble et, en plus, qu'on avait un profil même très complémentaire. Donc, c'est vrai qu'on s'est pas lancé non plus en ayant eu aucune expérience entre guillemets un peu entrepreneuriale. Auparavant, on avait quand même fait deux projets, on avait attesté, en fait, du fait qu'on pouvait travailler ensemble et qu'on avait des profils qui pouvaient se compléter à quel moment, dans ce parcours brillant à l'étranger, à quel moment est ce que t'as décidé de passer ton CAP boulanger en candidat libre?

Eugénie:

alors déjà, parcours brillant, c'est gentil, mais je pense que c'est un petit peu tout le monde, au contraire, fin. Voilà, je pense que c'est un parcours qui qui, à partir du moment on travaille un petit peu, qui est possible pour tout le monde et qui est très enrichissant. Et au niveau de quand est ce que j'ai décidé de passer mon CAP? alors, j'ai eu l'occasion, via le moula, mon père en fait, justement, d'avoir des cours de CAP boulanger et je, j'ai toujours été passionné, en fait, par le pain. Je trouve que, encore une fois, c'est quelque chose qui a été faquillé au coeur de notre alimentation, c'est le pain. Alors, quand on creuse un petit peu, en fait, on se rend compte que c'est quelque chose de vivant, notamment quand on va utiliser, voilà, du levain, par exemple, pour le pain qui est du pain en levain. C'est excellent pour la santé. J'ai, je trouve que c'est un petit peu dommage, le pain à une mauvaise presse ces dernières années sur pas mal de sujets, mais un bon pain avec, avec du levain, avec des bonnes farines, c'est au contraire, c'est très nutritif et c'est excellent pour la santé. Donc.

Eugénie:

Donc, j'ai eu envie, en fait, de pouvoir comprendre justement le pain, comment, aujourd'hui, la base de notre alimentation était faite et j'ai eu le plaisir de pouvoir passer mon CAP boulanger, du coup, en quantes à libre, donc avec pas mal d'élèves de 16 ans j'étais un peu plus âgé, c'était assez drôle, justement. Et je l'ai fait avec mon papa qui, aujourd'hui 62 ans, donc, c'était d'autres en plus sympa de pouvoir le passer à deux et de faire les cours, justement, tous les deux, super qu'est ce que tu retiens peut-être d'un point de vue pour le coup savoir faire ou connaissance technique, est-ce qu'il y a des choses qui te servent aujourd'hui de ce CAP?

Eugénie:

alors sur la pâtisserie, pas tant que ça aujourd'hui, mais sur un mode de, on va dire sur un mode d'organisation. La boulangerie, on se rend pas compte. Mais quand il faut pouvoir faire des pains au chocolat, des croissants, des baguettes, des pains différents, c'est beaucoup d'organisation. Quand on donc, quand les boulangers slèvent et sont fournis la 3 ou 4 heures du matin, voilà, il y a beaucoup d'organisation à voir sur le temps de de pétrissage, les temps de repos, c'est assez intéressant en fait de voir comment il s'organise aujourd'hui.

Loïc:

C'est vrai que dans 12 points de vue là, j'ai retenu pas mal de choses excellent donc parcours à l'étranger, tu rencontres maximum juste avant de rentrer à la LSI d'ailleurs, lsi, petite parenthèse, mais si on a qui connaissent pas, donc, l'ondens school of economics, c'est tu me dis si je me trompe, mais une des meilleures écoles de commerce, c'est plutôt un commerce, d'ailleurs, un commerce finance LSI une des meilleures, une des meilleures écoles en Europe et au monde. Donc, réputation qui n'est plus à faire excellente, excellente formation t'es.

Loïc:

Je crois que j'ai deux potes, un, c'est sûr, peut-être un deuxième qui est passé par là aussi, et j'en ai toujours entendu que de bons échos. Donc, allez vous renseigner si, si vous êtes dans cette phase de votre vie où vous avez à choisir la suite de vos études, ça peut être, ça peut être une voix très, très enrichissante. Bref, fin de parenthèse. Donc, voilà, tu rencontres maximum, troisième année de ton bachelore à su-sexe, juste après être revenu de new york, vous faites des projets entreprenariataux. Donc, vous validez le fait que 1, vous êtes complémentaires, 2, vous êtes capable de travailler ensemble, ce qui pour un couple on en parlera peut-être un peu plus tard- mais et une chose peut-être importante à valider.

Loïc:

Et là tu as, et donc si, si, si je mets les choses dans le bon ordre, c'est là que tu as l'espèce de moment révélation avec le pari brest, ça se déjeuner en famille oui, quand on est rentré en fait en france, on savait qu'on avait une idée, entreprenariat, les, qu'on souhaitait éventuellement lancer potentiellement quelque chose, et ensuite, c'est là qui est arrivé.

Loïc:

Le pari brest effectivement ok, et donc, à partir du moment où il y a ce pari brest, vous aviez la volonté de créer quelque chose ensemble. Mais qu'est, comment est ce qu'entre le pari brest et tu vois aujourd'hui qu'est ce qu'il a eu, qu'est comment est ce que max de génie est né, finalement?

Eugénie:

alors, si c'est encore une fois une très bonne question pour le petit jeu de mot, pour ceux qui n'auraient pas compris, max de génie, c'est effectivement la contraction de nos deux prénoms maxime, génie. Donc, ça pour brièvement. Ça vient évidemment d'un apéro on est bon à l'apéro sur les jeux de mot et entre temps, on a fait beaucoup de choses. On a fait déjà. Il a fallu l'élaboration des produits, donc ça a pris presque entre 8 et 10 mois, donc le sourcil des fournisseurs. On a quand même pas mal de pas mal de produits, de matière première un petit peu alternative. Je pense par exemple à des farines d'amandes, de lupin, de cacaouette, par exemple, qui sont assez alternatives. Faire les formulations, on a, on a pu s'épauler de pas mal de professionnels, que ce soit des professionnels de santé ou des professionnels de, justement, de la patisserie. Donc, voilà de pouvoir fédérer aussi des gens autour de nous qui pourraient nous accompagner dans ce projet.

Loïc:

Et ensuite déjà, pardon, génie, je te coupe. Mais comment est ce que vous en êtes arrivé à l'idée, déjà, de max de génie? qu'est ce qui? tu vois, ça était quoi, le, le schéma, les réflexions, pour, pour finalement déboucher sur on va créer une société qui se spécialise dans des préparations patisserie et salés à faible indice glycémique oui.

Eugénie:

Alors, effectivement, donc, sur le sujet des pourquoi des préparations et pourquoi, aïe, j'ai bas le premier sujet, c'est que on s'est rendu compte d'un deuxième constat, en fait, qui était alors, qui s'est pas révélé vrai pendant les différents confinement qu'on a pu avoir, mais aujourd'hui, on a perdu à peu près, je crois que c'est 20% ou 25% du temps qu'on passait en cuisine. En l'espace de 20 ans. Donc déjà, les gens cuisinent de moins en moins, qui aussi, en tout cas, à pour conséquence le fait qu'on va consommer des produits plus ultra transformés. Donc, on s'est rendu compte que les gens avaient besoin d'une solution, on va dire rapide, pour pouvoir cuisiner à la maison, sainement, sans additif, sans conservateur, sans trop de sucre. Et donc, le sujet de la préparation, en fait, est venu principalement en se disant voilà, on va donner la possibilité aux gens de faire un 5 minutes top chrono, des pâtisseries plus saines donc plus que dans un.

Eugénie:

Dans un premier temps, on s'est attaqué au sujet des pâtisseries et ensuite, l'année dernière, on a lancé, fin d'année dernière du coup, une gamme de préparation salée pour le coup, pour arriver aussi au quotidien, en fait dans le quotidien des gens. Donc, ça, ça a été le premier sujet sur, sur pourquoi on a lancé des passifs, fin des préparations, et ensuite, sur le côté indisigle, c'est une bas, ça est non seulement sur l'histoire personnelle, de pouvoir apporter des solutions pour, pour des personnes qui faisaient éventuellement du diabète. Alors, aujourd'hui, les gens qui font du diabète, ça représente, je pense, à peu près 15 à 20 % de nos clients, donc c'est pas la majorité mais c'est de pouvoir aussi apporter des solutions plus saines pour tous les autres gourmands, les sportifs, les gens qui veulent manger moins sucré, les enfants. Enfin, voilà, ça a été assez large.

Eugénie:

Donc, donc, le chemin jusqu'à, jusqu'à ces préparations, c'est fait principalement en faisant aussi, évidemment, des études de marché. Il faut savoir un petit peu ce qui fonctionnait, ce qui fonctionnait pas au niveau de les marchés, et voilà, on est arrivé à max de génie comment est ce que tu imaginais max de génie du coup au moment de la création?

Eugénie:

alors, on a toujours eu un petit peu la même vision. Déjà, nous, notre mission générale, c'est ce que j'ai dit tout à l'heure, c'est de permettre à tous les grands gourmands de se faire plaisir. Cette nom, en l'espèce, de 5 minutes, top chrono, donc ça, ça comprenait effectivement, donc, les préparations sucrées, et on a toujours su depuis le début qu'un jour on viendrait aux préparations salées, puisque le but, c'est de pouvoir faire, on va dire, du matin au soir, max de génie pour que vous puissiez vous faire plaisir avec des produits plus sains. Donc, on a mis un peu de temps à sortir les préparations salées, mais le but, c'était enfin, en tout cas, on voyait ça au niveau de la gamme d'avoir une gamme sucrée, une gamme salée. Et ce qu'on espérait, évidemment, c'est que, comme je pense, toute entreprise, c'est d'être référencé dans beaucoup de magasins en france pour pouvoir être disponible pour beaucoup de clients partout en france, et, évidemment, j'espère un jour aussi être disponible à l'international sur sur pas mal de produits.

Eugénie:

Et je pense que, il ya quatre ans, on s'imagina évidemment avoir conquis le coeur de beaucoup de clients sur, sur nos préparations et et et, aujourd'hui, d'avoir aussi, voilà, beaucoup de gens qui puissent être fédérés autour de nos préparations, ce qui est le cas. Après, ça prend, je pense, un petit peu plus de temps que ce qu'on avait espéré. Évidemment, je pense que si on m'avait dit il ya quatre ans, qu'est ce que tu espères, alors peut-être que il ya quatre ans, j'aurais dit j'aurais adoré être déjà aux états unis dans quatre ans, pouvoir inonder le marché américain ou inonder le marché anglais, voilà. Mais il ya des choses qui sont, qui se sont passées.

Eugénie:

On n'a pas pu prévoir les épisodes de confinement, on aurait pas pu prévoir la guerre en crène, ni l'inflation. Donc, on s'adapte en fait au fur et à mesure et je pense que, il ya quatre ans, j'aurais potentiellement pensé aussi que l'entrepreneur est éventuellement un plus un long fleuve tranquille, et je pense que ces quatre dernières années m'ont prouvé qu'au contraire, c'est plutôt un rollercoaster. Donc, donc, voilà, je pense que c'est j'aurais pas imaginé toutes les aventures qu'on a pu vivre aujourd'hui, mais je suis aujourd'hui très heureuse d'avoir pu vivre, en tout cas, toutes ces expériences, et j'espère justement qu'on aura beaucoup de choses nouvelles et il y a encore plus de défis de challenge dans les prochaines années.

Loïc:

Ecoute, tu me fais une super transition quand tu parles de rollercoaster. Mais juste avant ça, juste pour, donc pour, je le disais en intro, en rigolant, mais moi j'ai eu la chance. Tu m'envoyais un colis avec des produits Max de Gigny à tester, et je dois avouer que la préparation en 5 minutes, c'est tester et valider, puisque j'ai pu faire le fondant au chocolat, le moelleux à la châtaigne, au châtaigne et les galettes VJ à l'italienne, et c'est vrai que, systématiquement, c'était moins de 5 minutes de préparation. Je trouvais le concept assez chouette. J'avais une question sur, justement, le pourquoi tu, mais tu as déjà répondu sur le pourquoi le choix de faire des préparations versus des plats finalisés, c'est-à-dire que là, en fait, le concept, allez regarder un Max de Gigny, il y a le lien en description, mais si vous voulez voir un petit peu ce qui se fait, c'est sur maxdgignycom, donc mixdgenecom, et en fait, le principe, c'est que c'est un sachet dans lequel la préparation est déjà faite, il n'y a plus qu'à rajouter.

Loïc:

En tout cas, moi, pour ce que j'ai testé, c'était à chaque fois, c'était quoi, c'était des oeufs, du beurre ou du lait, et je crois que c'est à peu près tout off-burley. C'est tout ce que j'ai rajouté sur les trois que j'ai testé. Et donc, on ajoute ça à la préparation de base qui est dans le sachet, on met ça au four et il n'y a plus qu'à déguster ensuite. Donc voilà, j'avais une question sur pourquoi ce choix, tu vois, de la préparation versus le plat déjà fait. Mais, si j'ai bien compris, c'est par rapport à ce constat de les gens en moins le temps de cuisiner. Donc, on veut faire quelque chose de rapide, mais on veut quand même qu'il y ait ce plaisir de cuisiner quelque chose de sain et que les gens soient un petit peu au fourno, c'est ça.

Eugénie:

Bah, effectivement, le côté de la préparation qui soit facile et rapide à réaliser, le fait. Effectivement, on a beaucoup de gens qui aiment bien dire c'est moi qui l'ai fait.

Eugénie:

Donc, c'est de voir se péter, un petit peu gratifiant quand même, de dire le gréter, c'est moi qui l'ai fait, c'est assez chouette.

Eugénie:

Et il y a un deuxième aspect, c'est aussi l'aspect conservation. Aujourd'hui, le fait d'avoir des préparations sèches, ça ne nécessite pas l'ajout d'additif, pas de conservateur, pas de sucre en plus, qui a aussi un conservateur naturel. Et puis, c'est aussi un aspect un peu plus écologique. On transporte pas. Notamment, par exemple, pour les galettes veggie, il faudra ajouter de l'eau chaude, éventuellement des oeufs ou par en version végétale. Donc, c'est aussi le fait de pouvoir transporter des produits secs et qu'il faut réhydrater chez soi. Mais bon, l'eau, on l'a à la maison, les oeufs on l'a aussi, et ça évite de transporter de l'eau. Donc, ça, c'est aussi intéressant. Et le troisième sujet, c'était pour s'adapter aussi à beaucoup de régime alimentaire. Aujourd'hui, on vous propose de rajouter, par exemple, alors, ce soit du lait animal ou végétal. Donc, les gens peuvent très bien mettre, par exemple, du lait d'amandes, du lait de soja dans les préparations. Ils peuvent aussi rajouter de l'huile à la place du beurre. Donc, ça permet aussi de faire des préparations qui vont être sans lactose, d'autres préparations qui peuvent être 100% végétales. Donc, vegan.

Eugénie:

On peut le faire en version classique comme en version, on va dire, adaptée à son régime alimentaire. Donc, ça permet d'être d'autant plus inclusif dans nos préparations.

Loïc:

Je trouvais ça assez smart un point de vue business. Finalement, tu vois la notion de sec. C'est tout de suite à ça que j'ai pensé, mais je me dis que je te poserais quand même la question. Je suppose que pour les dates d'opérations, c'est pareil. Ça va rien avoir si tu as un produit, une préparation sèche, versus quelque chose qui est déjà cuit qui a un cul de l'eau, etc. Super. Et puis pour l'eau, un autre grand sujet dans lequel on pourrait s'enfoncer.

Loïc:

Mais quand tu vois que 98% des shampoins, des dentifrices, en fait, c'est de l'eau, tu te dis mais est-ce que ça a vraiment du sens de faire venir des trucs d'Asie? en fait, 90% du machin, c'est juste de l'eau. Bon bref, un autre masque, des brefs.

Eugénie:

C'est un vrai sujet. C'était une des questions qu'on s'était posées, notamment pour nos préparations pour Galette Védie. Dans un sachet de nos préparations, on peut faire 8 galettes à peu près. Ça représente donc, c'est un deuil pack chez nous, alors que sur 8 galettes Védie aujourd'hui industrielles, c'est beaucoup de plastique sur deux galettes Védie à imballer, plus du carton généralement. Enfin, en termes d'impact, carabonne, aujourd'hui, c'est génial de pouvoir réduire son alimentation, enfin réduire un petit peu la viande dans nos assiettes pour l'impact sur la planète. Mais quand, derrière, c'est sur imballer dans le plastique et dans du carton, c'est un peu dommage de faire tous ces efforts pour, justement, avoir autant d'emballage derrière.

Loïc:

Et dernière question sur le produit, avant qu'on rebascule sur l'entrepreneuriat. Pourquoi il y a une boîte en carton sur laquelle il y a des instructions, etc. Enfin, super clair. Quelques pas de la recette à suivre en gros, et dedans, il y a un sachet avec la préparation, un sachet en carton pourquoi pas le choix d'un sachet pour tout? en fait, un sachet qui contient la préparation et sur lequel il y a écrit les instructions et les infos sur l'indice chémique, etc.

Eugénie:

Oui, alors on aurait pu, on pourrait passer tout sur du doy pack. Aujourd'hui, le sujet, effectivement, c'est qu'on a des questions notamment sur l'impact carré et maxogenie dans les petites boîtes. C'est une question d'étanchéité principalement. On pourrait pas avoir que l'emballage en carton, puisque ça, pour le produit, pourrait potentiellement pas être très étanche et donc on aurait des questions de péremption un peu plus rapides. Mais aujourd'hui, oui, on pourrait. On n'est juste pas équipés pour tout ce qui est en doy pack, c'est principalement manuel. On est en train en cours d'investissement sur des machines justement un peu plus efficaces sur des doy packs, mais pour l'instant, en tout cas, la grosse partie automatisée, c'est principalement sur les petits sachets craft qu'on a dans les préparations, et donc, ça fait partie de nos différents challenges de l'année prochaine, justement pour passer encore moins d'emballage. On a déjà un emballage craft à l'intérieur qui est 100% recyclable aussi, mais on aimerait encore plus réduire en tout cas, effectivement, ces emballages-là.

Loïc:

Je te pose la question parce que c'est typiquement le genre de sujet tu n'es pas dans l'opérationnel ou que tu n'as pas une approche un minimum entrepreneurial, où tu te dis c'est juste un packaging, mais en fait on va en parler. J'imagine qu'il y a énormément de sujets derrière par rapport à la législation la conservation de ce qu'il y a à l'intérieur, les emballages qui craquent pendant le transport s'ils ne sont pas, enfin bon, bref, j'imagine que c'est loin d'être un sujet et un choix anodin. Donc, c'est pour ça que je te posais la question. Tu évoquais une aventure entrepreneurial qui était plus un rollercoaster qu'un long flove tranquille. Si justement, enfin, déjà, peut-être qu'est-ce qu'on ne t'avait pas dit sur l'entrepreneuriat que tu as trouvé, toi, le plus difficile, là, tu l'as un peu évoqué, mais si on rentrait un peu dans le détail, Wow, ça, c'est une grosse question.

Eugénie:

Qu'est-ce qu'on n'avait pas dit Alors? moi, ce que j'ai trouvé, ce que je trouve le plus concret sur l'entrepreneuriat, c'est de dire aujourd'hui que Alors, ça va faire un rapport, un peu au sport toujours. Mais pour moi, l'entrepreneuriat c'est un marathon, c'est-à-dire qu'on a le temps d'une vie, on passe par différentes étapes, des étapes qui vont être Enfin, voilà, ce fameux mur du 30 km, les étapes où tout va bien, et, au contraire, on est dans une euphorie de dingue Pour moi. Je pensais que l'entrepreneuriat, c'était toujours chouette et qu'on avait toujours la patate tout le temps. Non, en fait, il y a des hauts et des bas. Je pense qu'aujourd'hui, si je devais donner un conseil à des futures entrepreneurs, c'est de savoir déjà que tout ne sera pas toujours rose.

Eugénie:

Mais ça, je pense qu'on le sait déjà en science, on est quand même un peu dans l'entrepreneuriat, on va vivre mille émotions dans une aventure entre-entrepreneuriale. Évidemment, il y a des hauts, des bas, beaucoup de forêts, on tombe, on se relève, et je pense que c'est ce qui fait notre force. Aussi, je pense que ce qui est très, très important et moi, je m'en suis rendu compte assez vite, mais j'aurais bien aimé quand même quand on me le dise, c'est d'être bien entouré, que ce soit par nos proches, qui se comprennent cette aventure entre-entrepreneuriale, qui peuvent justement être là quand on les appelle au fond du gouffre en disant là, ça va pas du tout, qu'est-ce que je fais, et qui comprennent, surtout, puisque l'entrepreneuriat c'est aussi beaucoup de sacrifices, c'est des week-ends, potentiellement en famille, qu'on passera pas, puisque on a des salons, on a un problème en production, donc il faut pouvoir couvrir les besoins de la semaine en production et qu'il soit aussi assez encourageant dans ce sujet-là. Et je pense que tout seul, entre-que-mé, on a de la chance, on est deux. Donc, quand il y en a un qui est au fond du gouffre, souvent, le deuxième peut réussir à le traiter un peu plus vers les hauts.

Eugénie:

Mais je pense que c'est assez important, effectivement, de bien s'entourer avec des gens qui sont positifs et constructifs et qui nous font aussi prendre du recul sur le sujet, puisque on est beaucoup dans l'opérationnel, au début surtout, et sauf que toute la partie stratégique s'est beaucoup prendre du recul aussi sur la stratégie de l'entreprise. Et ça, je pense que quand on est dans l'opérationnel, on a un peu de mal à se poser et à dire on va le faire. Donc, je pense, entre-que-mé, les choses qui, pour moi, sont les plus importantes quand on débute entre-que-mé une aventure entre-preneuriale.

Loïc:

Donc le fait de bien s'entourer, le fait d'accepter qu'il va y avoir des hauts et des bas et donc, j'imagine, d'avoir la capacité à s'adapter en conséquence. Et puis cette capacité à rester, comment dire, agile j'aime pas le terme agile parce qu'il est associé à plein de choses dans le monde de corporate mais en tout cas, cette capacité à faire du zoom in, zoom out tu vas être très dans l'opérationnel mais à garder une vision assez claire sur la stratégie de développement de la boîte. Oui, en gros, c'est ça. Vous avez été accompagné. D'ailleurs, vous avez intégré un incubateur, vous avez fait délevé.

Eugénie:

Oui, au niveau délevé, on est toujours resté à 100% à notre propre capital. On n'a pas d'investisseur. Bravo. Au niveau du financement, j'avoue qu'on a été pas mal aidé au début, puisqu'on a participé à beaucoup de concours de startup. Donc, on a eu quelques fonds aussi au début et on a gagné un petit peu de sous aussi grâce à ces concours-là. On n'avait pas beaucoup de frais au début aussi, puisqu'on fabriquait nous-même dans le moulin, mon père au début. Donc, c'est vrai qu'au niveau de la fabrication, on n'avait pas de loyer à payer. C'était plutôt sympa. Je me souviens plus de ta deuxième question. Je suis désolé.

Loïc:

Si vous aviez levé et si vous aviez été accompagné par des investes ou incubateur ou autre.

Eugénie:

Oui, on a été accompagné. Alors, moi, je recommande beaucoup, dans chaque région, le raison d'entreprendre. Nous, on a été accompagné par le raison d'entreprendre des Yvelines, qui était super, puisque ça nous a permis d'avoir un mentor qui nous a vraiment permis de prendre ce recul. Ça a été essentiel pour nous puisque, une fois tous les mois, une fois tous les deux mois, on avait des sessions où on se posait justement sur le côté stratégique de l'entreprise et sinon, on a été accompagné par certains incubateurs aussi, foudre pour le coup, qui nous ont permis de rencontrer un écosystème de start-up, qui a été très important pour nous, puisque c'est des choses un peu bêtes, mais on échangeait beaucoup de tips, beaucoup de tuyaux, par exemple, les conditions générales de vente pour des distributeurs sur le RAH, plein de choses un petit peu, puisque je pense qu'on vit un peu la même chose aussi dans ces environnements-là, et donc, ça nous a permis quand même de créer un bel écosystème de start-up autour de nous.

Eugénie:

Et ça, je pense que c'est assez important aussi de pouvoir être entouré par d'autres gens qui vivent un peu la même chose aussi et qui comprennent surtout.

Loïc:

Oui, complètement. T'évoquais des moments, les sacrifices qu'un projet entrepreneuriel implique. Est-ce qu'il y a peut-être une anecdote en particulier qui t'a marqué pour illustrer un peu ce que tu disais?

Eugénie:

On a eu beaucoup de sacrifices. Alors, moi, je trouve que ce qui a été le plus dur pour nous et je pense que si c'était à refaire je sais pas si je le ferais de la même façon alors peut-être que c'est aussi parce qu'on a évolué dans une state de vie. C'est vrai que quand nous on a commencé, il y a quatre ans et demi, on n'avait pas le même state de vie entre les deux, mais on avait Vous avez quel âge, d'ailleurs?

Eugénie:

Alors là, on a 28 ans tous les deux. Donc, on avait allez 23 ans quand on a commencé les dégenis. Donc, c'était assez jeune. Et 23 ans, c'est l'époque où on sort beaucoup avec les copains, on part en raconce avec les copains et, en fait, on a fait un peu trop de. Je pense qu'on a fait une croix un peu trop importante sur notre vie sociale. Je pense, à ce moment là, donc, on a eu un an où, en fait, on était quasiment 7 jours sur 7 à faire, à bosser comme des dingues la semaine, à faire la production le week-end, parce qu'on a commencé, pendant un an, on faisait toute notre production, on faisait les aller-retours dans les zones. Voilà, ça a été assez sport et je pense que c'est pas tenable. En fait, c'est pour ça que je disais aussi beaucoup que c'est un marathon, c'est-à-dire qu'il faut tenir sur la durée. L'entrepreneurière, c'est sur la durée, c'est pas un 10 km où on peut se printer sur des bornes, c'est long, il faut s'accrocher. Et je pense que, justement, pouvoir prendre du recul à titre personnel aussi, c'est vraiment important et c'est difficile de le faire quand on est vraiment aussi dans l'opérationnel et qu'on a différents stades de l'entreprise. Et je pense qu'aujourd'hui, oui, les plus durs.

Eugénie:

Disons que le rollercoaster, ça a été de se dire quand la boîte, quand, j'en sais rien, il y a un référencement par exemple, qui nous passe sous les doigts, ou que l'acheteur, alors, nous, on est beaucoup vendus en magasin, mais que l'acheteur nous dit bon, bah, finalement, le référencement ne sera pas fait en novembre, ça sera fait en mai de l'année prochaine. Donc, nous, c'est 6 mois de référencement au moins. Ça, c'est des gros coups pour le moral. C'est dur, parce que c'était projeté, par exemple, d'être j'en sais rien dans plus de 200 magasins de biocop, par exemple, avant la fin de l'année. Ça va être dur pour le chiffre d'affaires jusqu'à la fin de l'année, et donc, ça, c'est des moments difficiles. Et quand on a, en plus, pas pris suffisamment de recul et pas soufflé suffisamment aussi, de ce côté là, le moral est pas au top de sa forme. C'est vrai que quand on a des nouvelles comme ça, on a besoin de souffler un peu et, potentiellement, de prendre un peu plus de temps avec les copains et avec la famille. Aussi.

Eugénie:

Je pense que ça, c'est un sujet qu'aujourd'hui, si c'était à refaire, on ne se mettraient pas à 140 000% directement dedans, puisque le but, c'est de tenir justement sur la livrée et de pouvoir prendre un peu plus de recul. Alors, aujourd'hui, évidemment, on se permet de le faire beaucoup plus, puisque l'entreprise arrive à un stade aussi où elle fonctionne plus sans qu'on puisse travailler le week-end, mais s'il y a quelques exceptions parfois, comme les salons ou choses comme ça, mais je pense que pour l'équilibre aussi, pro-perso, c'est important et c'est vrai que c'était, moi, je pense, à un moment un peu compliqué, mais c'est peut-être qu'en que les copains disent bon allez, on va partir tous ensemble en Grèce cet été, et puis que nous, on ne s'est potentiellement pas payé pendant deux ans, la première année donc, on dit bah non, en fait, moi j'ai pas le budget.

Loïc:

C'est vrai que c'est un peu plus compliqué à vivre c'est chouette d'entendre des témoignages comme le tien, parce que ça vient un peu casser l'image qu'on a, je trouve. Tu vois, de la start-up nation française où tout est beau, tout est rose, tout va vite pour être passé par là. Tu vois, c'était même source de frustration des fois. Tu te connectes sur LinkedIn, t'as l'impression que tout le monde lève 10 millions sur un power point, que tout va méga vite, que tout le monde s'y dédeille tout de suite.

Loïc:

2 mois après que la boite s'ocréait, il y a 400 clients et toi tu es là dans ton coin à galérer, ne serait-ce que pour avoir la bourse french tech. Tu vois, ou des trucs tout bêtes, un article dans un journal local, mais bon, moi je suis curieux de savoir ce que tu en penses. Mais ça a été un peu ma leçon de l'entrepreneurial, alors qu'il y a duré mon expérience entreprenariat, elle a duré bien moins longtemps que la tienne, un peu moins de 2 ans, mais ça a été vraiment pour moi d'apprendre d'urcules et la réalisation qu'il y a énormément d'effets de com, en fait, qui a aussi des boîtes qui se montrent sur des effets de com.

Eugénie:

Tu vois, alors je pense que alors, si évidemment, il y a certaines entreprises qui l'ont beaucoup fait et qui ont levé beaucoup de fonds, qui, aujourd'hui, ont des produits qui ne tournent absolument pas au magasin, c'est à dire que c'est des produits qui ne se vendent pas, donc, oui, évidemment, il y en a plein qui l'ont fait après là, avec la période qu'on a vécue en début d'année, il y a eu beaucoup d'écrémage, il y a beaucoup d'entreprises qui ont fermé, donc, ça a été assez triste, mais je pense qu'il y en a beaucoup qui faisaient effectivement beaucoup de bruit sur les réseaux sociaux et qui, finalement, ne tournent pas beaucoup, en tout cas dans l'agroalimentaire. Je pense que c'est effectivement c'est ce que tu disais. Je pense qu'il faut se méfier beaucoup parce que, pour le moral, c'est difficile pour certaines entreprises, quand il y en a beaucoup qui vont clammer sur les réseaux sociaux leur référencement dans tel ou tel magasin, qui font beaucoup de bruit, on les voit partout, on a l'impression qu'ils cartonnent. Attention, parce que je pense que, parfois, sur certaines entreprises en tout cas nous, on a pu le voir dans l'agroalimentaire c'est effectivement beaucoup de marketing, il n'y a pas grand chose derrière. Donc, il faut pas se décourager.

Eugénie:

Je pense qu'on l'a vu aussi aujourd'hui, il y a beaucoup d'investisseurs qui recherchent la rentabilité et pas seulement de lever des fonds et de cramer de l'argent rapidement. Donc, je pense qu'il faut faire attention, il faut faire la part des choses et je pense que la com, c'est évidemment essentiel pour plein de sujets, mais quand on essaye de se comparer à d'autres entreprises, je pense qu'effectivement il faut faire très attention. Il faut pas être frustré, justement puisqu'il faut pouvoir décider le vrai du faux de ce qui est communiqué sur les réseaux sociaux.

Loïc:

Je te rejoins parfaitement là dessus je voulais te poser une question sur un moment, moi, de ma fenêtre, qui me semble clé. Mais tu sais, des fois ça m'est arrivé de poser des questions à des sportifs, des champions olympiques. En dire alors, le moment où tu reçois la médaille, quand tu n'as pas vécu la remise d'une médaille olympique, tu penses que, en tout cas, moi, je pense que je toujours pensais que c'était un moment où tu vois, complètement fou, qui change ta vie. Et puis, en fait, bien souvent, la réponse est non. En fait, tu vois, c'était plus le parcours que cet installer. En particulier, et dans le cas d'une boîte, et notamment en max de génie, vous fabriquez des produits.

Loïc:

Je me demandais si le moment où vous avez vendu justement cette première préparation, ça a été quelque chose de particulier ou si, au contraire, ça s'est fait au fil de l'eau. D'abord, c'était un peu des amis, des copains qui testaient, etc. Et donc, la première vraie préparation entre guillemets vendu à un parfait inconnu, si ça vous avez marqué ou pas nécessairement alors, je me souviens pas, en tout été, je me souviens pas, c'est quand on a vendu la première préparation.

Eugénie:

Donc, je pense que ça m'a pas marqué plus que ça après, quand on a reçu nos packaging, quand on a reçu, quand on les a fabriqué et qu'on avait le premier produit dans la main. Oui, ça a été des moments assez forts. Je pense qu'aujourd'hui, alors, nous, on a de la chance de faire du produit bit aussi, donc du produit que les gens vont pouvoir retrouver en magasin. La marque va être plus ou moins connu aussi. Donc, ça, c'est assez chouette. Mais je pense qu'aujourd'hui, ce qui est le plus fort pour nous, c'est de pouvoir avoir des retours clients. Voilà, tu vois, comme ce que tu as pu me faire, même par sms, sur le fond dans le chocolat, ça, c'est des choses qui, pour nous, sont super fortes.

Eugénie:

Le fait de pouvoir faire plaisir à des gens, c'est très, très fort, et ça, je pense que chaque retour est vraiment boostant. Enfin, là, on a encore fait un salon, du coup, le week-end dernier, on a plein de clients qui viennent d'année en année pour ce salon là, qui nous retrouve, qui adore les produits, qui viennent spécialement pour nous. Donc, ça, c'est pour le coup, ça, c'est très gratifiant, et c'est magique. C'est assez magique, ouais j'ai tellement de questions.

Loïc:

Je surveille leur parce que j'imagine que tu es quand même pas mal busy. Mais écoute, on va basculer sur le sport. Moi, je recueil de savoir, avec tu vois l'expérience entreprenantielle que tu viens de nous décrire, qui, forcément, qui est très prenant, avec finalement assez peu de temps libre, que ce soit pour toi ou pour tes proches comment est-ce que tu as réussi à intégrer le sport là dedans, puisque c'est sur un Ironman ou même un Alph, c'est loin d'être anodin. Donc, est-ce que c'est un équilibre que tu as réussi à trouver au fil de l'eau? est-ce que c'était très clair pour toi dès le début que tu voulais garder le sport et peut-être d'autres choses dans ta semaine type, on va dire je pense que ça s'est fait assez naturellement.

Eugénie:

Alors, je pense que c'est à peu près un peu pareil pour toi aussi, vu le sport que tu fais à côté. Mais enfin, nous, ça a été comme on a toujours fait, beaucoup de sport de notre côté. Ça fait partie de nos vies et on a besoin d'un peu de sport par jour pour pouvoir, justement, prendre ce recul. Avoir une heure off dans la journée, où on débranche le cerveau, on prend du recul, on se repose un peu. Alors, c'est beau dire de se dire qu'on se repose alors qu'on va faire une heure de course à pied, mais mentalement, en fait, ça fait un vrai break. On parle pas de boulot pendant ce temps là. C'est en vrai équilibre aujourd'hui qu'on a aussi, de ce point de vue là. Et puis, je pense que quand on est entrepreneur, on est obligé d'aimer les challenges, on aime franchir les lignes d'arrivée. Moi, j'aime beaucoup faire le parallèle avec le sport, puisque pour moi, le sport, c'est à peu près similaire au niveau, de ce côté un petit peu fou, des épreuves qu'on va pouvoir s'inscrire pour faire un Ironman. Pour moi, c'est un défi qui est dingue.

Eugénie:

J'ai jamais couvé une marathon, j'ai jamais roulé 180 km de vélo, mais à la fois, j'avais jamais lancé de boîte non plus, j'avais jamais embauché de salarié. Aujourd'hui, voilà, c'est des nouvelles expériences aussi, et je pense qu'il faut de la rigueur pour s'entraîner. Il faut de la rigueur pour être entrepreneur, il faut avoir un sens de l'organisation aussi, et j'aime bien faire le parallèle, souvent, de dire en fait, c'est à peu près la même organisation, en fait, pour s'organiser, pour préparer un Ironman ou préparer son business au quotidien, puisque il faut pouvoir gérer les milles sujets par jour, bien planifier sa journée. Et puis, dans tous les cas, nous, on intègre en fait nos entraînements au quotidien pour, justement, trouver cet équilibre, et ça fait partie un petit peu de nos vies aujourd'hui. Et puis, voilà un challenge de plus ou de moins, de toute façon, on en est plein. Mais je pense qu'on, en fait, c'est aussi de pouvoir avoir autre chose qui nous porte aussi à côté et, encore une fois, cet équilibre qu'on a réussi aujourd'hui à trouver, Excellent.

Loïc:

J'avais tellement de demandes ensuite qu'elle parlait entre sport, entreprenariat, entreprenariat et sport, enfin comment l'un lourrit l'autre et vice versa. Mais tu y as répondu, donc, super intéressant. En tout cas, ce que je retiens, tu me dis si tu vois autre chose, mais c'est le parallèle que tu fais entre l'entrepreneuriat et le sport. Bon bah, c'est assez évident. Sur la adaptabilité, t'es t'es rin, mais moi, j'étais curieux de la relation inverse, c'est à dire, qu'est ce que le sport t'apporte à toi en tant qu'entrepreneur scophondatrice, est ce que je retiens, c'est finalement cette coupure mentale, cette pose dans tes journées à 300, à l'heure où tu débranches un peu le cerveau, et ce qui te permet de revenir avec peut-être un peu plus de fraîcheur. C'est comme ça que tu le résumerais, ou tu vois autre chose.

Eugénie:

Oui. Alors, je pense que c'est clairement le côté fraîcheur, je pense que ça apporte d'autres choses. Ça va apporter aussi le côté pertéverance, le côté rigueur, parce que c'est quand même exigeant sur le corps de pouvoir s'entraîner pour autant de distances, faire des épreuves de 11-12h. Il faut quand même être assez persévérant et un peu fou pour faire ce genre de choses. Donc, je pense que c'est aussi ce pouvoir entre guillemets adapter son corps à faire des des épreuves un peu dingues et je pense que c'est pas les peu alors je n'ai pas encore vécu, mais je pense que c'est pas une partie de plaisir sur les 11h, 12h et fort, donc, c'est de pouvoir aussi un petit peu adapter et subir un petit peu, et puis se dire bah, c'est pas grave, en fait, je vais, je vais y arriver, je vais franchir cette ligne d'arrivée parce que je vais être persévérant.

Eugénie:

Et je pense que ça, c'est, c'est aussi une qualité qu'on peut avoir dans le sport, qui se retransmène dans l'entrepreneuriat, de se dire en fait, ce deal, je vais la voir, je vais aller jusqu'au bout, je vais rien lâcher parce que, voilà, mon marathon, c'est 42km. Là, j'en suis à 24, je vais aller jusqu'au bout, je vais rien lâcher parce que j'ai cette force de persévérance, et je pense que c'est un peu pareil quand on est entrepreneur, on a besoin de s'accrocher aussi. Et puis, évidemment, la rigueur, puisque aujourd'hui, moi, je suis pas quelqu'un de très rigoureuse dans ma vie, ça c'est maximum, c'est ça.

Eugénie:

Exactement. Donc pour moi, voilà, ça me cadre aussi pas mal. Ça me permet de bien optimiser mes journées, et c'est vrai que ça m'aide aussi de ce point de vue là, un peu plus perso.

Loïc:

Tu dirais que ça a un impact aussi sur c'est une question que j'avais pour toi un peu plus tard, mais sur ta finalement ton capital confiance, le sport, je veux dire le fait d'aller au bout d'un Alph, tu vois, d'un trail, bientôt d'un Ironman.

Eugénie:

Oui, évidemment, ça c'est sûr, parce qu'on est, on se dit qu'on est capable de le faire et que si on a réussi une fois, je ne vois pas pourquoi on serait pas capable de le faire deux fois après. Il y a quand même une différence, c'est que le corps peut pas être toujours à son top niveau. Et alors que, voilà, dans l'entrepreneuriat c'est pareil, il y a toujours des choses qui vont plus ou moins bien, mais il y a certaines choses qui peuvent potentiellement, dans une épresse sportive, ne pas nous faire arriver jusqu'au bout. Donc, c'est vrai que ça peut à la fois aussi faire perdre un petit peu confiance sur certains sujets en fait j'ai pas réussi cette fois-ci, donc pourquoi j'y arriverai la prochaine fois?

Eugénie:

mais encore une fois, je pense que ça fait travailler cette persévérance et ce côté de rien lâcher et de recommencer quand on tombe, parce que ça arrive aussi en entrepreneuriat.

Eugénie:

On s'est pris pas mal de claques, on s'est pris pas mal de portefermets de certains distributeurs, on a eu plein de choses qui ne sont pas passées comme prévu et pour autant, c'est des épreuves qui nous ont fait grandir, comme dans le sport, on a analysé pourquoi ça a pas fonctionné. Est-ce que c'était la nutrition, est-ce que c'était la fatigue du jour là, en l'occurrence, sur l'entrepreneuriat, ça pouvait être. Voilà, est-ce que la stratégie était adaptée à l'interlocuteur? donc, je trouve qu'il y a pas mal de parallèles, effectivement, qui se font, et ça permet de se remettre en question aussi. Alors, de travailler le capital confiance, oui, mais aussi de se remettre en question quand il y a des choses qui fonctionnent pas forcément comme on l'avait souhaité.

Loïc:

Excellent point, excellent point. Franchement, à t'entendre raconter l'histoire de Max, de Génie, de ton parcours global, etc. Tu renvoies l'image d'une femme qui est sur d'elle, qui a confiance, qui sait où elle va. Du coup, moi je me demande est-ce que ça a toujours été le cas? est-ce que ça, tu l'as travaillé? et si tu l'as travaillé, dans quelle mesure? est-ce que c'est? enfin, si tu l'as travaillé, si ça a évolué, c'est-à-dire si tu n'étais pas nécessairement à ce point auparavant, comment est-ce que, enfin, est-ce que tu vois clairement, toi, une évolution de la Eugénie, 23 ans, frèchement diplômée de la LSI, qui crée Max de Génie et Eugénie aujourd'hui, Oui, évidemment, j'ai appris, je pense, 15 fois plus, peut-être, comme en 15 ans d'études.

Eugénie:

Enfin, je dis ça parce qu'en fait, on avait peur de se lancer au début. Alors, déjà, sur le sujet de, j'ai confiance en moi et je suis sûre de là où je vais, c'est peut-être l'image que je donne après je sais où je vais. Je sais pas forcément comment je vais y aller, mais je pense que c'est aussi la force d'un entrepreneur, c'est de se dire j'ai un objectif, je sais potentiellement où est-ce que je veux aller après l'anthropheur de la LSI, encore une fois, c'est des OED-BAD. Donc, c'est pouvoir trouver les meilleures solutions pour y aller le plus rapidement. Et donc, on ne sait pas toujours, on n'a pas toujours cette confiance de se dire ça va se passer comme ça. Donc, je pense que c'est plutôt la force qu'on va avoir de pouvoir s'adapter justement au parcours.

Eugénie:

Donc, oui, je pense que là dessus, c'est un sujet après, comment j'ai évolué depuis. Je pense que je j'osais pas beaucoup au début et je pense qu'en fait, cette aventure, ça m'a permis de prendre conscience du fait que, de toute façon, si on n'ose pas y aller, il va rien se passer. Donc, on n'a rien à perdre. Autant oser et tant y aller, il faut pas oser. Il faut oser aller parler aux gens, il faut oser aller rencontrer des gens qu'on ne connaît pas. Donc, on pourrait avoir potentiellement peur. Je pense que c'est aussi un sujet que j'ai beaucoup travaillé, parce que j'étais quelqu'un de très, très timide au début.

Eugénie:

C'était même timide, maladie, enfin. Maladie dans le sens où je me souviens de dire, étant plus jeune bon allez, vas-y, va parler à ces gens-là, c'est pas facile, mais vas-y, force-toi d'y aller. Donc voilà, c'était vraiment quelqu'un de timide. Je vous ai à peine à aller chercher une baguette de pain à la boulangerie quand j'étais petite.

Eugénie:

Donc, c'est pour dire mais je pense que, et l'expérience en angleterre, parce que c'est des gens qui sont un petit peu plus ouverts d'esprit, je pense, sur plein de sujets, et cette expérience entrepreneurial, ça m'a permis de réaliser que, dans tous les cas, il pourra pas se passer grand chose de grave. Enfin, si je ne tente pas des choses entre-ci, mais il n'y a pas grand chose, au contraire, je pourrais peut-être louper une opportunité, mais si je ne vivais pas, bah voilà, tant pis, j'aurais louper l'opportunité et puis, au pire, j'aurais la honte de ma vie, mais bon, ça va passer, et puis c'est pas grave. Donc, oui, j'ai évolué de ce point de vue là, de pouvoir oser beaucoup plus que j'osez avant, parce que je pense qu'on en tire plus du positif que du négatif.

Loïc:

Super message. Est-ce qu'il y a une entreprise, ou une entreprenneuse d'ailleurs, en particulier, ou un entrepreneur qui, dans la mission et dans l'évolution, t'inspire toi, pour la suite, pour la suite de Max de Géni, je veux dire?

Eugénie:

Et ben ça, c'est une excellente question. Je n'ai pas réfléchi à la question. Il y a beaucoup de gens que j'admire, alors beaucoup de gens dans le sport que je trouve une force mentale extraordinaire.

Loïc:

Ah, vas-y dis, nous dis, nous dis, nous dis nous, en quelques noms là.

Eugénie:

Bah, moi, sur des ultra trails ou des fin, je trouve, par exemple, que M Blanchard, et je le trouve bluffant sur les courses, voilà, je suis assez admiratif, justement, de l'ultra trails, que je trouve que ça demande tellement de ressources physiques et mentales, et voilà, je trouve ça assez fabuleux. Sur l'entrepreneuriat, il y a plein de gens que je pourrais admirer. Après une personne ou peut-être une entreprise.

Eugénie:

Tu vois, de manière générale, Alors, moi, j'ai une boîte que j'aime beaucoup. Alors, bon, je pense qu'il y a plein d'aspects, évidemment, à travailler sur le côté écorresponsable, etc. Mais sur le côté innovation, moi, j'aime beaucoup de décathlon. Ok, c'est assez étonnant, mais ça se rapproche pas mal au sport Quand t'as dit innovation, j'étais quasiment sûr que c'était décathlon.

Eugénie:

J'ai trouvé brillant sur plein de sujets. J'aurais aimé en fait, moi, si j'avais pas, je pense, fondé Max Dogeny. Je pense que c'est une boîte pour laquelle j'aurais aimé travailler, parce que je trouve qu'ils sont brillants sur l'innovation, ils sont malins en fait, j'aime les gens malins et je trouve que, ouais des quatre à réussite, c'est une belle réussite, en tout cas française. Après, je pense qu'il y a des sujets sur la fabrication qui sont peut-être à votre travail, mais sur cette entreprise, là, j'aime bien des quatre. Après, il y a certaines entreprises dans l'agroalimentaire. Je pense aujourd'hui qu'ils sont en train de faire pas mal d'efforts. Moi, je trouve que pour une multinationale comme Danone, par exemple, quand ils avaient encore leur PDG Faber, je trouve qu'ils faisaient beaucoup d'efforts sur l'ARSE, ce qui est pas facile dans un packbo comme Danone. Et voilà, après, je suis sûr que j'ai d'autres boîtes en tête, mais là, tout de suite, maintenant, je réfléchis pacifisément vite.

Loïc:

Ok, super. Est-ce que vous aurez peut-être un dernier message que tu voudrais faire passer pour potentiellement des jeunes étudiants à la LSE qui se demandent ce qu'elles vont faire, ou plus généralement, pour des auditeurs des auditrices qui cherchent tient, par exemple, à mieux manger, ou un message qui n'a rien à voir avec ces deux sujets là, quelque chose qui s'intétiserait un peu tout ce sur quoi on a échangé déjà.

Eugénie:

Moi plutôt sur l'entrepreneurère, peut-être en général. Encore une fois, on a eu effectivement des OED-BAR. C'est une aventure qui n'est pas facile au quotidien. Il faut pas se lorer Après. Je pense que je ne veux pas noircir du tout le trait, parce qu'au contraire, l'entrepreneuriat, pour moi, c'est une aventure absolument fabuleuse, qui est extrêmement enrichissante au quotidien, qui m'a fait beaucoup grandir et je pense que c'est accessible à tout le monde, à partir du moment où on y met un peu d'huile de coude et ça permet de faire. Alors, que ce soit des entreprises qui soient successes ou pas, entre les images, je pense que c'est des aventures qui font beaucoup murir, font beaucoup grandir, sur plein de sujets. Et du coup, j'ai juste une phrase, c'est de ne pas avoir de regrets, c'est-à-dire que si on veut lancer quelque chose je pense que tout le monde en est capable alors, il y a plein de sujets, pourquoi ça peut parfois pas marcher. Il y a des marchés qui sont plus ou moins porteurs, il y a plein de sujets. Mais surtout, jamais avoir de regrets et se dire qu'on en est pas capable, parce que je pense que tout le monde en est capable et si ça marche pas, c'est pas grave.

Eugénie:

Dans tous les cas, on apprend beaucoup, on se relève et, au contraire, c'est une super école de la vie, parce que, voilà, on est son propre patron. On voit plein de sujets super excitants, passionnants, et voilà. Donc, je pense que s'il y avait une chose éventuellement à dire, c'est de si jamais vous avez envie de vous lancer, parce que dans la vie, il faut pas avoir de regrets et qu'avec un peu d'huile de coude, on peut faire de belles choses et on peut essayer de changer un petit peu, à notre petite échelle, certains sujets dans le monde. Nous, notre sujet, c'est l'alimentation de demain et on essaye de le faire avec des produits. Il est plus responsable pour un possible, pour notre santé, pour notre planète, et je pense que, justement, avec pas mal d'alternatives et de petites entreprises qui se créent, on arrivera à apporter un peu de positif aussi dans notre monde.

Loïc:

À Ciffel, donc oser se lancer pour faire de belles choses et, en l'occurrence, vous, vous faites de belles choses, mais surtout de bonnes choses. Donc, si on a qui veulent goûter, foncer sur Max de Génie, tester les recettes, donc moi je vous dis le fondant au chocolat, je vais les frapper 300%, il n'y a pas de problème. En tout cas, un immense merci, génie. C'était un plaisir de te recevoir, de découvrir un petit peu ton parcours, ton aventure entrepreneurial. Je te souhaite tout le meilleur pour la suite de Max de Génie. Il y a des grosses échéances, qui arrivent d'ailleurs d'ici la fin de l'année ou l'année prochaine, d'un point de vue, je ne sais pas, de nouvelles recettes oui, alors on vient juste de lancer une nouvelle recette, une préparation pour quelque marbré au chocolat, donc pareil.

Eugénie:

C'est vraiment la lancer il y a 4 jours, donc c'est assez récent, et sinon on a d'autres belles échéances aussi qui arrivent dès le début de l'année prochaine sur un élarge de ce monde-là. Mais puis l'arrivée de nouveaux distributeurs, donc, pour nous, c'est plutôt chouette. Vous faites des magasins en plus, ça vous permettra de retrouver nos produits au plus proches de chez vous, et je pense que ça passe pour vous, pour vous permettre de mieux manger bon, le fondant reste dans la gamme le fondant reste dans la gamme évidemment parfait un grand merci, génie, bonne continuation pour la suite, et puis tout le meilleur pour le développement de Max de Génie on viendra.

Eugénie:

En tout cas, merci beaucoup, loïc. C'était un plaisir de pouvoir être ici. Merci, génie. Merci beaucoup.

Loïc:

Merci d'avoir écouté cet échange avec Génie jusqu'au bout. Je serais que de savoir combien parmi vous ont craqué et ont déjà commandé le fameux fondant au chocolat de Max de Génie. Cet épisode vous a été proposé gratuitement. La seule chose que je vous demande en retour, c'est de le partager autour de vous. Prenez votre smartphone maintenant, copiez le lien depuis votre plateforme d'écoute et envoyez-le. Ça prend littéralement quelques secondes, mais c'est un excellent moyen de soutenir le podcast. Je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel invité et à la prochaine pour une nouvelle semaine prochaine pour un nouvel invité. Je vais vous emmener voyager au cœur de la Patagonie en Autostop.

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